Pourtant d'entrée de jeu, la première question d'un auditeur sera "piquante". Pourquoi un tel décalage entre le confinement actuel et les réponses apportées quant à l'après confinement ? En clair, l'État veut-il cacher qu'il n'a rien prévu? Sans détour Stanislas Cazelles va ainsi expliquer :
Oui, effectivement, on ne peut répondre à la question de l'après car on en est très loin.
Entre les questions du journaliste Jean-Marc Party et celles de l'animateur Paulo Assouvie, le préfet n'aura pas d'échappatoire. Ainsi sur les épineux problèmes économiques le jeu des questions-réponses est particulièrement intéressant.
Les problèmes économiques passés à la loupe
"Les prix des produits de l'agroalimentaire explosent !" s'insurge une auditrice. "Que comptez-vous faire ?" Avec calme et une apparente sérénité le préfet enchaîne. "Nous avons un engagement de la distribution (ndlr : distribution agroalimentaire) mais on contrôle également".
Sur l'impact du confinement sur les salariés, là encore le préfet dégaine la mesure annoncée il y a une semaine par la ministre des Outre-mer. À savoir le chômage partiel pris en charge à hauteur de 94% confirme le préfet. Erreur soulignée par Paulo. Le chômage partiel est pris en charge par l'État à hauteur de 84% du SMIC.
L'aide aux indépendants a également été présentée brièvement.
Des informations sur le Dixmude qui précisent les propos de la porte-parole du gouvernement
Alors que Sibeth Ndiaye annonçait (mercredi 1er avril 2020), que le Dixmude n'avait pas vocation à être un bateau-hôpital, le préfet à ainsi répondu à la question d'une auditrice, précisée par Jean-Marc Party:
Si les capacités sanitaires de la Martinique sont saturées on fera appel au Dixmude. Mais pour l'instant ce n'est pas le cas !
Il a également annoncé qu'en plus du matériel médical, le Dixmude viendra avec 4 hélicoptères. Tous ont vocation à effectuer des évacuations sanitaires en Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et en Guyane.