Quels motifs valables pour être autorisé à sortir ? Quid du soutien aux personnels soignants ? Que vient faire le Dixmude dans nos eaux ? Comment stopper la flambée des prix ? Florilège de questions hier après-midi pour le préfet de Martinique en direct sur radio Martinique la 1ère.
L'épreuve paraît lui être familière désormais. Pour son 3e exercice du type depuis le début de la crise "coronavirus", le préfet de Martinique est apparu plutôt à l'aise.
Pourtant d'entrée de jeu, la première question d'un auditeur sera "piquante". Pourquoi un tel décalage entre le confinement actuel et les réponses apportées quant à l'après confinement ? En clair, l'État veut-il cacher qu'il n'a rien prévu? Sans détour Stanislas Cazelles va ainsi expliquer :
"Les prix des produits de l'agroalimentaire explosent !" s'insurge une auditrice. "Que comptez-vous faire ?" Avec calme et une apparente sérénité le préfet enchaîne. "Nous avons un engagement de la distribution (ndlr : distribution agroalimentaire) mais on contrôle également".
Sur l'impact du confinement sur les salariés, là encore le préfet dégaine la mesure annoncée il y a une semaine par la ministre des Outre-mer. À savoir le chômage partiel pris en charge à hauteur de 94% confirme le préfet. Erreur soulignée par Paulo. Le chômage partiel est pris en charge par l'État à hauteur de 84% du SMIC.
L'aide aux indépendants a également été présentée brièvement.
Alors que Sibeth Ndiaye annonçait (mercredi 1er avril 2020), que le Dixmude n'avait pas vocation à être un bateau-hôpital, le préfet à ainsi répondu à la question d'une auditrice, précisée par Jean-Marc Party:
Pourtant d'entrée de jeu, la première question d'un auditeur sera "piquante". Pourquoi un tel décalage entre le confinement actuel et les réponses apportées quant à l'après confinement ? En clair, l'État veut-il cacher qu'il n'a rien prévu? Sans détour Stanislas Cazelles va ainsi expliquer :
Oui, effectivement, on ne peut répondre à la question de l'après car on en est très loin.
Entre les questions du journaliste Jean-Marc Party et celles de l'animateur Paulo Assouvie, le préfet n'aura pas d'échappatoire. Ainsi sur les épineux problèmes économiques le jeu des questions-réponses est particulièrement intéressant.
Les problèmes économiques passés à la loupe
"Les prix des produits de l'agroalimentaire explosent !" s'insurge une auditrice. "Que comptez-vous faire ?" Avec calme et une apparente sérénité le préfet enchaîne. "Nous avons un engagement de la distribution (ndlr : distribution agroalimentaire) mais on contrôle également".
Sur l'impact du confinement sur les salariés, là encore le préfet dégaine la mesure annoncée il y a une semaine par la ministre des Outre-mer. À savoir le chômage partiel pris en charge à hauteur de 94% confirme le préfet. Erreur soulignée par Paulo. Le chômage partiel est pris en charge par l'État à hauteur de 84% du SMIC.
L'aide aux indépendants a également été présentée brièvement.
Des informations sur le Dixmude qui précisent les propos de la porte-parole du gouvernement
Alors que Sibeth Ndiaye annonçait (mercredi 1er avril 2020), que le Dixmude n'avait pas vocation à être un bateau-hôpital, le préfet à ainsi répondu à la question d'une auditrice, précisée par Jean-Marc Party:
Si les capacités sanitaires de la Martinique sont saturées on fera appel au Dixmude. Mais pour l'instant ce n'est pas le cas !
Il a également annoncé qu'en plus du matériel médical, le Dixmude viendra avec 4 hélicoptères. Tous ont vocation à effectuer des évacuations sanitaires en Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et en Guyane.