Le GRS avance donc une dizaine de requêtes et propositions pour espère-t-il, "peser bien davantage sur la situation".Pour nous, la parole des "confiné-e-s" doit se faire entendre. Le mouvement populaire doit rechercher une volonté collective claire, agissante, cohérente. Il s’agit de dépasser les initiatives plutôt dispersées de la majorité du monde politique, affecté aux affaires publiques".
Isolement ciblé des malades
Comme tout le monde, le groupe espère une fourniture massive de masques, tests et matériels sanitaires , ainsi qu’"un isolement ciblé des malades, avant qu’ils et elle soient en phase terminale".
Réquisition des hôtels
Et pourquoi ne pas réquisitionner les hôtels actuellement vides comme lieux de confinement s’interroge le mouvement ?
Il estime que "se confiner reste un élément stratégique fort" et considère que "les activités non essentielles" ne doivent pas être tolérées.
Des embauches exceptionnelles
Autre proposition : des "embauches massives exceptionnelles".
Embauches dans toutes les taches d’aide aux métiers de soins, dans le commerce, dans le portage de produits alimentaires et d’entretiens surtout pour les gens isolés et sans moyens de transport individuels, pour le nettoyage, pour la livraison de produits du marché pour aider les agriculteurs.
Coordination CTM et municipalités
Le GRS invite la Collectivité Territoriale de Martinique à "se coordonner avec les municipalités, face aux carences de l’Etat".
Impliquer la population et stopper la précarité
Pour finir, le Groupe Révolution Socialiste met en garde "contre le prétexte du covid-19, servant à attaquer le code du travail (semaine de travail à 60 heures, congés payés, réduction du temps de repos (...), aggravation du travail des femmes, des secteurs mal payés, etc...".On peut imaginer une ou deux heures d’émission quotidienne sur les médias avec obligation pour les détenteurs de mandats et de postes de répondre aux questions et suggestions (...).
Bannir sans délai la précarité par la transformation en CDI des emplois précaires.
En conclusion, le GRS dit refuser "le gel de la pensée collective", mais il n’avance aucune estimation chiffrée, car toutes les mesures qui seront prises en compte pendant et après la crise sanitaire, auront un coût certain pour le gouvernement.