Coronavirus : un ouvrier d'un navire marchand contrôlé à son arrivée au port de Fort-de-France

Coronavirus : contrôle sanitaire sur le port de Fort-de-France.
Des hommes qui s'apprêtent à effectuer un contrôle sanitaire sur un navire de commerce au port maritime de Fort-de-France. Les faits se sont déroulés il y a une dizaine de jours (fin janvier 2020). Un ouvrier en provenance de Chine a été examiné. Les résultats s'avèrent négatifs.
Les autorités sanitaires de Martinique semblent avoir pris à bras-le-corps les précautions recommandées par l'OMS (Organisation mondiale de la Santé). Dès l'arrivée d'un navire marchand au port maritime de Fort-de-France, un des ouvriers en provenance de Chine a été contrôlé dans le cadre de la prévention du coronavirus

Les images d'une vidéo amateur de quelques secondes circulent depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux. Les premiers éléments recueillis auprès des autorités en France, confirment ce contrôle de l'Agence régionale de Santé de Martinique vers le 20 janvier 2020.
Les tests se sont avérés négatifs.

Voyez cette vidéo amateur du début du contrôle sanitaire au port de fort-de-France.
Sollicités, les services de l'Agence régionale de santé de Martinique ont apporté des précisions sur le dispositif sanitaire mis en place dans le cadre de la prévention du coronavirus. 

Communiqué de l'ARS coronavirus


 

L’épidémie du coronavirus constitue une urgence internationale


Rappelons que l'OMS a déclaré que l’épidémie du coronavirus apparu en Chine, et qui s’est étendue à plusieurs régions du monde, constitue une urgence internationale mais ne conseille pas toutefois de limiter les voyages. 

Néanmoins, le directeur de l’OMS a souligné que l’organisation estimait qu’il n’y avait pas lieu de limiter les voyages et les échanges commerciaux avec la Chine.

Dans un communiqué, le comité d’urgence a expliqué que ces restrictions à la circulation des personnes et des biens pendant une urgence de santé publique peuvent être inefficaces, perturber la distribution de l’aide et avoir des effets négatifs sur l’économie des pays touchés.

En ayant déclaré l’urgence internationale, l’OMS a désormais le droit d’interroger les pays sur les restrictions aux voyages qu’ils vont imposer ou ont déjà imposé, a expliqué le président du comité d’urgence, Didier Houssin, donnant en exemple les visas refusés, la fermeture des frontières, la mise en quarantaine de voyageurs qui sont en bonnes conditions.