Aujourd'hui (mardi 15 mai), et demain (16 mai 2018), se tient l’appel de l’ordonnance de non-lieu rendue dans l'affaire de la catastrophe aérienne de 2015 au Venezuela qui a fait 160 victimes dont 152 martiniquais.
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Ils n’ont pas assisté à l’audience et se sont rassemblés dans la rue, devant la cour d’appel. Tous ont vêtu un tee-shirt noir avec un slogan : "Non au non-lieu". Ils sont tous parties civiles dans le procès du crash de Maracaibo. Mais ce mardi matin (15 mai 2018), aucun d’eux n’a été autorisé à entrer.
"Nous nous retrouvons une bonne centaine, à l’extérieur sans convocation, alors que la salle peut contenir 900 personnes. Il y a à peine 150 personnes à l’intérieur. On sera vite bouffés par le juge et les magistrats. On ne fait pas du tout le poids", s'exclame Marie Georges Monrose, l'une des représentantes des familles.
La frustration est de taille pour les familles des victimes qui attendent beaucoup de ce recours en appel, après le classement sans suite de leur dossier.
"Que cette audience-là soit ouverte aux parties civiles et aussi à la presse. Qu’ont-ils à cacher ? On n’a pas besoin de faire une audience en catimini, dans le dos de la Martinique. Tout le monde doit savoir ce qui se dit, ce qui se joue, parce-que toute la Martinique était concernée, lorsque le crash s’est produit". Les avocats ont réclamé que les débats soient publics, soutient Rose-Marie Pélican, présidente de l’AVCA.
Bien évidemment, tous les regards sont tournés vers la cour d’Appel de Fort-de-France, la seule habilitée aujourd’hui à rouvrir ou pas, le dossier du crash de 2005.
"Nous nous retrouvons une bonne centaine, à l’extérieur sans convocation, alors que la salle peut contenir 900 personnes. Il y a à peine 150 personnes à l’intérieur. On sera vite bouffés par le juge et les magistrats. On ne fait pas du tout le poids", s'exclame Marie Georges Monrose, l'une des représentantes des familles.
"On n’a pas besoin de faire une audience en catimini, dans le dos de la Martinique"
La frustration est de taille pour les familles des victimes qui attendent beaucoup de ce recours en appel, après le classement sans suite de leur dossier.
"Que cette audience-là soit ouverte aux parties civiles et aussi à la presse. Qu’ont-ils à cacher ? On n’a pas besoin de faire une audience en catimini, dans le dos de la Martinique. Tout le monde doit savoir ce qui se dit, ce qui se joue, parce-que toute la Martinique était concernée, lorsque le crash s’est produit". Les avocats ont réclamé que les débats soient publics, soutient Rose-Marie Pélican, présidente de l’AVCA.
Bien évidemment, tous les regards sont tournés vers la cour d’Appel de Fort-de-France, la seule habilitée aujourd’hui à rouvrir ou pas, le dossier du crash de 2005.