Vingt-quatre heures avant l'assemblée plénière consacrée aux orientations budgétaires de 2018, Alfred Marie-Jeanne, était face à la presse ce mercredi 28 février. Le président du conseil exécutif de la CTM a essayé d'expliquer les raisons des difficultés financières de la collectivité.
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L'intervention d'Alfred Marie-Jeanne est survenue, la veille d'une plénière sur les orientations budgétaires de 2018. Une prise de parole programmée, alors que plusieurs patriotes historiques étaient rassemblés au même moment pour s'exprimer sur les tensions que traversent le MIM (Mouvement Indépendantiste Martiniquais) et leur désaccord avec leur président Alfred Marie-Jeanne. Mais ce dernier n'a fait aucune allusion à cette réunion parallèle.
Le président de l'exécutif de la CTM a justifié son intervention du fait des difficultés auxquelles la collectivité doit faire face et eu égard aux dernières dispositions imposées par l'État en matière de finances. "L'état nous a enfermés dans un carcan financier" dit-il.
Alfred Marie-Jeanne a insisté sur les causes des soucis financiers de la CTM, en invoquant tous azimuts, des ardoises laissées par l'ancienne gouvernance régionale, parlant de "cavalerie budgétaire des équipes précédentes...un stock d'engagements non compensés estimé à plus de 3 milliards d'euros", ce qui selon le président de l'exécutif aurait plombé les finances de la nouvelle gouvernance.
Alfred Marie-Jeanne a ensuite estimé la capacité de désendettement sur une durée de 13 ans, "ce qui obère toute capacité d'emprunt", a-t-il encore souligné. Des ajustements vont se poursuivre, sans pour autant freiner les objectifs de développement préconisés par la majorité, a conclu le président de l'exécutif.
Des finances plombées
Le président de l'exécutif de la CTM a justifié son intervention du fait des difficultés auxquelles la collectivité doit faire face et eu égard aux dernières dispositions imposées par l'État en matière de finances. "L'état nous a enfermés dans un carcan financier" dit-il.
Alfred Marie-Jeanne a insisté sur les causes des soucis financiers de la CTM, en invoquant tous azimuts, des ardoises laissées par l'ancienne gouvernance régionale, parlant de "cavalerie budgétaire des équipes précédentes...un stock d'engagements non compensés estimé à plus de 3 milliards d'euros", ce qui selon le président de l'exécutif aurait plombé les finances de la nouvelle gouvernance.
Pas de capacité d'emprunt
Alfred Marie-Jeanne a ensuite estimé la capacité de désendettement sur une durée de 13 ans, "ce qui obère toute capacité d'emprunt", a-t-il encore souligné. Des ajustements vont se poursuivre, sans pour autant freiner les objectifs de développement préconisés par la majorité, a conclu le président de l'exécutif.