C’est le premier d’une longue série. Un retour au cercueil 100% local. Le prototype a convaincu. Place maintenant à une production à grande échelle.
Du coup, on va pouvoir investir dans les moyens pour pouvoir faire les découpes, en termes de machine. Par la suite, à court terme, lancer nos premiers cercueils dès janvier.
Nathanaël Homand, reponsable communication EBE EPIS
La découpe pourrait se faire dans la menuiserie en face. Il s’agit d’un projet dans le cadre du dispositif “Territoires zéro chômeur de longue durée” lancé par la mairie de Rivière-Pilote depuis le début de l’année.
Nous avons des niches qu’il faut exploiter et permettre que des emplois se créent.
Jean-François Beaunol, maire de Rivière-Pilote
À l’image de 34 emplois créés pour le moment par le dispositif approuvé dans la commune.
C'est une excellente initiative. Il faut exploiter ce que nous avons comme bois local.
Une Pilotine
C’est également une satisfaction pour les acteurs du secteur qui importent actuellement 90% des cercueils, notamment de Pologne ou encore d’Italie.
C’est quand même un produit qu’on utilisait auparavant qui était très demandé. Les gens préfèrent avoir du solide que d’avoir les produits que nous importons tous les jours.
Jean-Pierre Poulin, président de l'Union des entrepreneurs funéraires de Martinique
Et à quel prix ? C’est toute la question. Pour le maire, le cercueil fabriqué localement ne serait pas plus cher que ceux importés actuellement.