Des réquisitions de placement en détention provisoire demandées pour les auteurs des violences du vol Paris-Cayenne

plusieurs individus se battent dans un avion de ligne vendredi 11 février 2022 entre Paris et Cayenne
Les trois individus qui se sont battus vendredi 11 février 2022 durant un vol Paris Cayenne seront jugés mardi 15 février 2022. En attendant, le parquet de Guyane demande la mise en détention provisoire. Deux des trois mis en cause sont connus pour des faits de violences.

Les trois auteurs des violences perpétrées vendredi 11 février 2022 dans un avion de la compagnie Air Caraïbes reliant Paris à Cayenne vont être présenté à un juge d'instruction en fin d'après-midi dimanche 13 février. L'audience en comparution immédiate est prévue mardi 15 février à 14 heures. 

Deux des protagonistes sont connus pour des faits de violence. 

Une bagarre se déclenche

Pour rappel, alors que le vol se passe paisiblement, un des mis en cause prend les lunettes d'un de ses compagnons. Ce dernier qui n'apprécie pas s'énerve. C'est ce qui a déclenché un déferlement de violence, obligeant les passagers et le personnel de la compagnie à s'interposer entre les trois individus. De nombreuses vidéos de la bagarre circulent sur les réseaux sociaux.

Une altercation qui a duré plusieurs heures. Samuel Finielz, le procureur de Cayenne précise que la tour de contrôle a été informée de la situation au moins deux heures avant que l'avion atterrisse. 

Placement en détention provisoire

Les trois mis en cause ont reconnus les faits. Le déclenchement de cette histoire serait lié a des lunettes d'un des protagonistes. Ils seront déférés en fin d'après-midi à un juge d'instruction (dimanche 13 février 2022) en vue de l'audience de comparution immédiate mardi 15 février à 14 heures. Il y aura des réquisitions de placement en détention provisoire qui seront prises par le parquet. Parmi ces trois individus, deux ont eu des antécédents de violence.

Samuel Finielz, Procureur de la République de Cayenne

Les faits étant considérés comme un délit, les trois mis en cause risquent trois ans d'emprisonnement.