À la Dominique, à moins de 24 heures des élections législatives, la police a tiré sur la foule qui manifestait devant une barricade. Deux personnes sont blessées. Plusieurs routes sont bloquées par l’opposition qui demande la mise en place d'une réforme électorale.
L’ambiance est tendue à la Dominique. Très tôt dans la matinée (jeudi 5 décembre 2019), la police locale, soutenue par des officiers de la RSS (Système de Sécurité Régionale), venant de Barbade, ont fait une descente sur la ville de Salisbury, un fief de l’opposition située sur la côte Caraïbe. Les habitants avaient bloqué l’axe principal qui relie le nord au sud de l’île.
Les manifestants de cette petite commune ont reçu des jets de gaz lacrymogène.
Deux personnes, y compris un écolier de 14 ans ont été blessées par les tirs des policiers.
La Haute Cour de la Dominique estime qu’elle n’a pas le pouvoir de statuer sur la suspension des élections. Il est trop tard pour faire appel.
Le Premier ministre sortant, Roosevelt Skerrit est déterminé. Les élections législatives auront lieu le 6 décembre 2019 comme prévu. Il condamne la violence "dont l’unique responsable est l’opposition", dit-il.
Les observateurs de la CARICOM, du Commonwealth et de l’OEA (Organisation des États des Amériques) sont déjà sur place...dans cette ambiance.
Les manifestants de cette petite commune ont reçu des jets de gaz lacrymogène.
Deux personnes, y compris un écolier de 14 ans ont été blessées par les tirs des policiers.
À Canefield, ville située à proximité de la capitale Roseau, la route a été complètement obstruée par un camion.Le député de Salisbury, Hector John, a évoqué une attaque sérieuse par les forces régionales et locales. Mon village est couvert de gaz lacrymogène.
À cause des barricades, des écoles sont fermées. Par précaution des bateaux de croisière ont annulé leurs escales, et des compagnies aériennes ont suspendu leurs services jusqu'à la fin de la période électorale. L’évêque de Roseau Gabriel Malzaire a été interpellé dans sa voiture par les manifestants qui lui ont demandé "de cesser de se cacher dans sa soutane et de s’exprimer sur les élections et la réforme électorale". L’église catholique a condamné cette action.#Dominica | DLP militants try to unblock the road at Layou, near Roseau. pic.twitter.com/6l8q5wtReB
— teleSUR English (@telesurenglish) December 4, 2019
La Haute Cour de la Dominique estime qu’elle n’a pas le pouvoir de statuer sur la suspension des élections. Il est trop tard pour faire appel.
Le Premier ministre sortant, Roosevelt Skerrit est déterminé. Les élections législatives auront lieu le 6 décembre 2019 comme prévu. Il condamne la violence "dont l’unique responsable est l’opposition", dit-il.
Les observateurs de la CARICOM, du Commonwealth et de l’OEA (Organisation des États des Amériques) sont déjà sur place...dans cette ambiance.