Lieux de loisirs très prisés auparavant, les discothèques disparaissent progressivement du paysage martiniquais. La faute à l'émergence des bars et restaurants dansants.
•
Le Baobab, le Top, le 360... ces trois établissements rejoignent la longue liste des discothèques ayant fait faillite ces dernières années. Le secteur traverse une crise sans précédent. Sur près d'une trentaine d'établissements répertoriés en Martinique au début des années 2000, il n'en reste plus qu'une demi-douzaine.
Fréquentation en berne, réduction du nombre de jours d'ouverture, chiffre d'affaires divisé par deux : c'est la réalité de bon nombre de propriétaires de boîtes de nuit.
Si certains patrons parlent de concurrence déloyale, c'est parce que, selon eux, les établissements visés fonctionneraient illégalement. Ils reprocheraient à certains gérants de ne pas avoir toutes les autorisations ou de fermer après les heures indiquées.
Mais ces contrevenants deviennent un peu plus respectueux des règles. En effet, les contrôles se sont accentués ces derniers temps.
Fréquentation en berne, réduction du nombre de jours d'ouverture, chiffre d'affaires divisé par deux : c'est la réalité de bon nombre de propriétaires de boîtes de nuit.
Le succès des bars dansants
Nuisances sonores, violence, insécurité, les causes de cette dégringolade sont multiples. Mais ce qui affecte le plus la profession, c'est la concurrence que certains qualifient de "déloyale" des bars et restaurants dansants. Dans ces lieux, les soirées ont lieu autour d'un plat ou d'un verre. Un concept "2 en 1" qui plaît à de plus en plus de fêtards.Si certains patrons parlent de concurrence déloyale, c'est parce que, selon eux, les établissements visés fonctionneraient illégalement. Ils reprocheraient à certains gérants de ne pas avoir toutes les autorisations ou de fermer après les heures indiquées.
Mais ces contrevenants deviennent un peu plus respectueux des règles. En effet, les contrôles se sont accentués ces derniers temps.