À Ducos, le gâteau Robinson est la spécialité du pâtissier Cédric Marie-Joseph

Reportage William Zébina et Jean-Marc Kennenga. ©Martinique la 1ère
Cela fait maintenant 12 ans que Cédric Marie-Joseph est pâtissier et l’une de ses spécialités est le Robinson traditionnel. La recette lui a été transmise par les anciens propriétaires de la pâtisserie de Ducos dans laquelle il travaille.

Cédric Marie-Joseph travaille dans une pâtisserie située au centre commercial la source. Les créateurs de la boutique ne sont plus là. Mais depuis qu'ils ont fondé l’institution en 1970, ils ont toujours fait vivre l’art du Robinson. Cédric a rejoint l’entreprise il y a 12 ans et c’est lui qui a la lourde tâche de réaliser ce gâteau traditionnel. La chose n’est pas simple, car il faut 10 couches pour réaliser le gâteau.

Cédric Marie-Joseph en pleine préparation dans ses cuisines.

Cédric commence le montage du Robinson dans un moule rectangulaire spécialement affecté à ce gâteau. Il commence par foncer le moule avec une pâte brisée, il met successivement des couches de confiture de bananes, de confiture de coco, de pâte à "ti gato", de crème pâtissière avant de finir par de la pâte brisée. Le défi pour Cédric est de gérer le sucre et la consistance pour que le gâteau ne soit pas trop lourd. Une fois le montage fini, le pâtissier pique la pâte brisée au couteau et réalise son décor à la fourchette.

Cédric a emprunté cette voie après avoir vu des émissions culinaires. Il a alors passé un CAP pâtisserie puis un CAP boulangerie, avant d’être embauché aussitôt sa formation terminée. Avec un large sourire, il nous dit que c’est une passion. Au début, il a fallu prendre le pli de se lever tôt, mais après cela est devenu une habitude qui ne gâche pas son plaisir : faire plaisir avec ses réalisations.

Le Robinson est l'une des spécialités de Cédric Marie-Joseph.

Le Robinson doit cuire deux heures et il faut laisser refroidir une heure avant de le couper pour éviter qu’il ne se casse. Le trésor se mérite, une fois en bouche c’est une explosion de saveur avec un effet régressif. Quel Martiniquais n’a jamais goûté ce gâteau qui fait partie de notre patrimoine culinaire ?