En Martinique, les traditionnelles courses de chevaux sur la plage de Sainte-Marie se terminent par la chute fatale d'un animal

Sainte-Marie, les courses de chevaux
Ce dimanche 18 août 2024, lors de la 6e et dernière course de chevaux sur la grande plage du bourg de Sainte-Marie, le pur-sang Goliath venue du Lorrain a dû être euthanasié, à la suite d'une mauvaise chute qui a brisé un organe vital de l'animal. L'accident s'est déroulé sous les yeux des spectateurs.

Les courses de chevaux sur la plage sont une vieille tradition organisée chaque année à Sainte-Marie par l’association "les sabots dans le sable", à l'occasion de la fête patronale de cette ville du nord atlantique de l'île.

Vers 15 heures ce dimanche 18 août 2024, les spectateurs se sont installés sous les arbres qui bordent le rivage du bourg.

A Sainte-Marie, le public était au rendez-vous.

Selon les organisateurs, la nature de condition du sable était moyenne. Il a fallu évacuer les algues sargasses qui le souillaient, avant de baliser la piste laquelle était vaseuse par endroits.

Comme pour les éditions précédentes, 6 courses étaient au programme de l'après-midi pour les catégories poneys, mulets, demi-sang et pur-sang. Près de 10 écuries étaient inscrites à la compétition.

Sainte-Marie, un poney et son jockey

En dehors de l'écroulement d’un poney, sans conséquence pour lui et son jockey, les 5 premières courses ont eu lieu dans une bonne ambiance. Les mulets, plus têtus, voulaient aller vers le public plutôt que de courir sur la plage.

Sainte-Marie, la course des mulets.

L’avant-dernière course était réservée aux demi-sang. Le trajet a été rapidement effectué par les 3 concurrents.

Sainte-Marie, course des demi-sang.

Puis, l’entrée en piste des pur-sang pour le 6e et dernier affrontement a vu la participation des chevaux les plus puissants et les plus rapides, pour une course un peu plus longue sur un parcours qu'il fallait couvrir 3 fois. 

Sainte-Marie, la puissance du pur-sang.

C’est lors de cette ultime épreuve de sprint que Goliath a chuté, sous les yeux médusés des spectateurs qui ont vu la bête s'écrouler au sol. La profonde blessure impossible à soigner et faute de vétérinaire sur place, a contraint le propriétaire du Vauclin à envisager une euthanasie.

Toutes les personnes qui ont assisté à cette scène sur la plage samaritaine, ont quitté le site avec un pincement au cœur.