L’OPS (Organisation Panaméricaine de Santé) et les autorités Haitiennes ont annoncé que le dernier cas de choléra signalé dans le pays remonte à janvier 2019. Information donnée lors d'une conférence à Port-au-Prince (15 janvier dernier). Çela fait 10 ans qu'Haïti lutte contre cette maladie.
Un petit garçon est le dernier cas de choléra connu en Haïti (département de l’Artibonite). Porteur de la bactérie, fin janvier 2019, Il a survécu à la maladie.
Ça fait 10 ans que le pays lutte contre cette maladie, introduit en 2010 par les casques bleues népalais. Ils avaient cette maladie infectieuse de type sud-asiatique, une souche particulièrement virulente.
Depuis leur campement au bord d’un affluent du fleuve Artibonite, ils déversaient leurs eaux usées directement dans le cours d’eau. Cette même eau était l’unique source d’eau potable pour les habitants de la région. Selon les chiffres officiels pour Haïti, 820.000 personnes ont été contaminées, 9.792 sont décédées.
Une conférence internationale sur les réponses aux besoins des victimes du choléra s’est tenue à Port au Prince le 15 janvier 2020. Elle a réuni les médecins les organisations de la société civile et les avocats des victimes et des familles.
Une plainte collective des victimes avait été déposée en 2011 contre les Nations Unies pour dénoncer son rôle dans l’introduction de la maladie en Haïti.
L’ONU a admis sa part de responsabilité dans l’épidémie et s’est engagée à fournir une aide aux victimes et aux communautés touchées. Un engagement qui n’a toujours pas été respecté. Selon les protocoles de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), le document officiel signalant l'éradication définitive du choléra sera validée en 2022. La vigilance reste de rigueur en Haïti.
Une nouvelle réjouissante
Ça fait 10 ans que le pays lutte contre cette maladie, introduit en 2010 par les casques bleues népalais. Ils avaient cette maladie infectieuse de type sud-asiatique, une souche particulièrement virulente.
Depuis leur campement au bord d’un affluent du fleuve Artibonite, ils déversaient leurs eaux usées directement dans le cours d’eau. Cette même eau était l’unique source d’eau potable pour les habitants de la région. Selon les chiffres officiels pour Haïti, 820.000 personnes ont été contaminées, 9.792 sont décédées.
Selon les chiffres de l’OPS, 35% de la population haïtienne n’a pas d’accès à l’eau potable, 65% n’ont pas de service d’assainissement.Le choléra est une maladie née de l’inégalité sociale qui touche et tue les plus pauvres et les plus vulnérables qui n’ont pas d’accès à l’eau propre et aux infrastructures sanitaires,’’ a déclaré Carisse Etienne, docteur et directrice de l’OPS (Organisation Panaméricaine de Santé).
Responsabilité de l'ONU dans l'épidémie
Une conférence internationale sur les réponses aux besoins des victimes du choléra s’est tenue à Port au Prince le 15 janvier 2020. Elle a réuni les médecins les organisations de la société civile et les avocats des victimes et des familles.
Une plainte collective des victimes avait été déposée en 2011 contre les Nations Unies pour dénoncer son rôle dans l’introduction de la maladie en Haïti.
L’ONU a admis sa part de responsabilité dans l’épidémie et s’est engagée à fournir une aide aux victimes et aux communautés touchées. Un engagement qui n’a toujours pas été respecté. Selon les protocoles de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), le document officiel signalant l'éradication définitive du choléra sera validée en 2022. La vigilance reste de rigueur en Haïti.