Quelques manifestants se sont réunis ce samedi matin sur la place de la Savane à Fort-de-France pour dénoncer l'esclavage en Libye crime contre l'humanité.
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Beaucoup de promesse de participation mais peu de personnes à l'appel à la mobilisation contre l'esclavage ce samedi matin (25 novembre 2017), sur la place de la Savane à Fort-de-France. Le lieu est symbolique pour les militants "patriotes" présents, car se trouve à cet endroit, la statue de Joséphine de la Pagerie (toujours décapitée). "Elle restera à jamais une actrice de la barbarie perpétrée contre les nègres", scandent les manifestants.
Voir le reportage de Dominique Legros et Christophe Arnerin
Un des participants suggère "que le peuple se donne rendez-vous au tribunal administratif pour déposer plainte contre toute injustice et discriminations raciales".
Voir le reportage de Dominique Legros et Christophe Arnerin
Des militants ont dénoncé l'esclavage en Libye sur la place de la Savane à Fort-de-France
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Sur place les orateurs enchaînent les discours et dénoncent vigoureusement la Libye. "Non aux criminels libyens", inscrivent-ils sur leur banderoles. "Les gens sont dans l'émotion, l'émotion c'est dans le court terme. Il faut sortir du court terme pour analyser profondément (...) On sait que l'esclavage perdure depuis toujours. Ce qui se passe en Libye c'est un alibi pour nous cacher la vérité", déclare Garcin Malsa, ancien maire souverainiste de Sainte-Anne et actuel président du MIR (Mouvement International pour les Réparations).Un des participants suggère "que le peuple se donne rendez-vous au tribunal administratif pour déposer plainte contre toute injustice et discriminations raciales".