La célébration de la libération des esclaves en Martinique le 22 mai 1848), est l’occasion en ce 22 mai 2019 (171 ans), de se rappeler que l’insurrection finale des 22 et 23 mai est l’aboutissement d’une longue tradition de luttes contre le racisme et la barbarie.
Révolte, insurrection, marronnage, gaoulé, suicide, attentat, empoisonnement : les formes de résistance à l’esclavage des captifs d’Afrique ont été variées, incessantes, permanentes. Sur le lieu de traite, à Gorée ou ailleurs, sur le navire négrier, sur la plantation ou à l’usine ou dans la maison du maître, nos ancêtres se sont toujours battus contre leur sort.
Dans toutes les colonies, anglaises, espagnoles, portugaises, hollandaises, françaises, suédoises, les esclaves se rebellent en permanence. Les colons ont peur, chaque jour, d’être massacrés, à juste titre. Pourtant, les assassinats de planteurs, de militaires, de fonctionnaires blancs sont rares. Ils ont la force de la loi pour eux, mais aussi les armes, les prisons et l’autorisation du clergé.
Le marronnage, ou évasion, est répandu partout. Les marrons créent de véritables villes au Brésil, en Jamaïque, à Cuba, à Ayiti. Des campements aussi, dans les petites îles de l’archipel. Et ne parlons pas des départs massifs en canots ou en radeaux des esclaves de Martinique et de Guadeloupe vers les colonies britanniques lorsque le travail servile y est interdit.
Les révoltes donnent lieu à une implacable répression. Les colons européens rivalisent d’imagination pour infliger toutes sortes de châtiments et de tortures aux évadés capturés. Souvent, ils vont au-delà de ce qui est permis dans le Code noir et ses équivalents. La méchanceté, la férocité, la vilénie, le cynisme sont le propre des Européens de cette époque. Leurs enfants sont élevés dans la haine du Nègre. Leurs femmes tolèrent les exactions de leurs maris.
Finalement, l’esclavage est totalement interdit après trois siècles de barbarie. L’opiniâtreté des combattants de la liberté a payé, au prix d’énormes sacrifices. Non seulement d’êtres humains qui ne sont pas venus de leur plein gré aux Amériques, mais aussi de leurs descendants. La vérité doit être martelée : les esclaves n’ont jamais attendu leur salut ni de l’Europe, qui les ignorait, ni d’un hypothétique dieu inventé par les Blancs.
Dans toutes les colonies, anglaises, espagnoles, portugaises, hollandaises, françaises, suédoises, les esclaves se rebellent en permanence. Les colons ont peur, chaque jour, d’être massacrés, à juste titre. Pourtant, les assassinats de planteurs, de militaires, de fonctionnaires blancs sont rares. Ils ont la force de la loi pour eux, mais aussi les armes, les prisons et l’autorisation du clergé.
Une lutte de tous les instants pour la liberté
Le marronnage, ou évasion, est répandu partout. Les marrons créent de véritables villes au Brésil, en Jamaïque, à Cuba, à Ayiti. Des campements aussi, dans les petites îles de l’archipel. Et ne parlons pas des départs massifs en canots ou en radeaux des esclaves de Martinique et de Guadeloupe vers les colonies britanniques lorsque le travail servile y est interdit.
L’opiniâtreté des combattants de la liberté a payé
Les révoltes donnent lieu à une implacable répression. Les colons européens rivalisent d’imagination pour infliger toutes sortes de châtiments et de tortures aux évadés capturés. Souvent, ils vont au-delà de ce qui est permis dans le Code noir et ses équivalents. La méchanceté, la férocité, la vilénie, le cynisme sont le propre des Européens de cette époque. Leurs enfants sont élevés dans la haine du Nègre. Leurs femmes tolèrent les exactions de leurs maris.
Finalement, l’esclavage est totalement interdit après trois siècles de barbarie. L’opiniâtreté des combattants de la liberté a payé, au prix d’énormes sacrifices. Non seulement d’êtres humains qui ne sont pas venus de leur plein gré aux Amériques, mais aussi de leurs descendants. La vérité doit être martelée : les esclaves n’ont jamais attendu leur salut ni de l’Europe, qui les ignorait, ni d’un hypothétique dieu inventé par les Blancs.