La controverse permanente sur le statut est-elle en passe d’être réactivée ? Le gouvernement y est disposé, le Parti progressiste le souhaite, mais la majorité de la CTM n’est pas intéressée.
Letchimy, Macron, même combat ? Nous n’y sommes pas encore, les deux hommes ne s’appréciant guère. L’un avait appelé à voter pour un autre candidat à la présidentielle. L’autre ne comprend pas les critiques régulièrement adressées à son gouvernement par le député apparenté socialiste, président du Parti progressiste martiniquais.
Comme le disait l’ancien sénateur de Guyane Georges Othily récemment disparu, "en politique, les ennemis d’hier sont les amis de demain et inversement". En attendant un éventuel rapprochement entre le député et le président, les deux hommes ont entamé un dialogue à distance à propos de la question du statut. Le chef de l’Etat est disposé à entrer "dans l'ère de la différenciation", voire de l’expérimentation dans les collectivités d’outre-mer.
La ministre des Outre-mer va même jusqu’à déclarer au journal France-Antilles que le gouvernement ne s’opposera pas à une modification de notre statut, en cas de besoin. "Le statut est un outil, il faut qu'il soit adapté au quotidien, qu'il soit adapté aux projets, aux objectifs du politique qui arrive à la tête de la collectivité" dit-elle. Des modifications peuvent donc être envisagées régulièrement si les projets de développement le nécessitent.
Est-ce à dire que nous nous préparons à vivre une controverse de droit constitutionnel comme en 2009 ? Il s’agissait de choisir entre le statu quo dans le cadre de l’article 73 de la Constitution et une formule limitée d’autonomie administrative sous l’empire de l’article 74. Rien n’est moins sûr aujourd’hui. La coalition majoritaire à la Collectivité territoriale a signé un contrat de gestion lui interdisant d’évoquer cette question. Or, le Parti progressiste vient de relancer sa revendication historique de l’autonomie. Même si cette demande s’inscrit dans le cadre législatif actuel.
Ce dossier ne constitue la priorité d’aucune famille politique. Il n’empêche, il faudra bien se pencher, un jour ou l’autre, sur ce qui nous empêche de résoudre les problèmes que suscite le fonctionnement de notre société dans un système dont chacun sait qu’il atteint ses limites.
Comme le disait l’ancien sénateur de Guyane Georges Othily récemment disparu, "en politique, les ennemis d’hier sont les amis de demain et inversement". En attendant un éventuel rapprochement entre le député et le président, les deux hommes ont entamé un dialogue à distance à propos de la question du statut. Le chef de l’Etat est disposé à entrer "dans l'ère de la différenciation", voire de l’expérimentation dans les collectivités d’outre-mer.
La ministre des Outre-mer va même jusqu’à déclarer au journal France-Antilles que le gouvernement ne s’opposera pas à une modification de notre statut, en cas de besoin. "Le statut est un outil, il faut qu'il soit adapté au quotidien, qu'il soit adapté aux projets, aux objectifs du politique qui arrive à la tête de la collectivité" dit-elle. Des modifications peuvent donc être envisagées régulièrement si les projets de développement le nécessitent.
Est-ce à dire que nous nous préparons à vivre une controverse de droit constitutionnel comme en 2009 ? Il s’agissait de choisir entre le statu quo dans le cadre de l’article 73 de la Constitution et une formule limitée d’autonomie administrative sous l’empire de l’article 74. Rien n’est moins sûr aujourd’hui. La coalition majoritaire à la Collectivité territoriale a signé un contrat de gestion lui interdisant d’évoquer cette question. Or, le Parti progressiste vient de relancer sa revendication historique de l’autonomie. Même si cette demande s’inscrit dans le cadre législatif actuel.
Ce dossier ne constitue la priorité d’aucune famille politique. Il n’empêche, il faudra bien se pencher, un jour ou l’autre, sur ce qui nous empêche de résoudre les problèmes que suscite le fonctionnement de notre société dans un système dont chacun sait qu’il atteint ses limites.