La campagne officielle pour le renouvellement du Parlement européen s’est ouverte ce lundi 13 mai 2019. Les élections des 751 eurodéputés se tiendront du 23 au 26 mai, selon les règles des 28 pays de l’Union européenne. Particularité française : le nombre record de listes validées.
Record de candidatures pour ces élections du Parlement européen avec 34 listes déposées en France. Alors que la campagne officielle démarre ce lundi 13 mai 2019, l’électeur aura vraiment du mal à se déterminer. D’autant que la crise de société révélée par le mouvement dit des "gilets jaunes" a un impact réel sur ces élections.
Ainsi, pas moins de trois listes issues des rangs des citoyens contestataires briguent les suffrages des électeurs. Elles se disent apolitiques et recrutent aussi bien à gauche qu’à droite. Des notions qui n’auront jamais été aussi floues.
L’axe traditionnel de la vie politique française a du mal à résister aux bouleversements survenus ces deux dernières années. D’ailleurs, comment classer la liste de la majorité présidentielle inspirée par le chef de l’État ? Ni à gauche, ni à droite, ni ailleurs.
Le grand nombre de listes classées sous l’étiquette "Divers" par le ministère de l’Intérieur révèle la forte dispersion des orientations politiques. Outre la liste de la République En Marche, 17 autres ne se classent pas selon les clivages historiques.
Celles-ci sont constituées hors du champ habituel, allant des animalistes aux royalistes en passant par les moins de 30 ans, les promoteurs de l’espéranto, ou encore les partisans de l’insertion des musulmans laïcs. Il reste à savoir si elles vont rencontrer un écho auprès des électeurs.
Lesquels auront un large choix entre les six listes de l’Extrême Droite et des souverainistes, les deux de la Droite, les deux listes écologistes, les quatre de la Gauche et les deux listes de l’Extrême Gauche. Certains diront que l’une des lois de la démocratie réside dans la variété des options idéologiques.
D’autres mettront en avant un axiome de la sociologue électorale : plus le choix de l’électeur est vaste, plus l’abstention est forte. Or, avec 20 listes en 2014, la participation a été assez faible, avec 44%, dont 17% en Outre-mer. Alors avec 34 listes…
Ainsi, pas moins de trois listes issues des rangs des citoyens contestataires briguent les suffrages des électeurs. Elles se disent apolitiques et recrutent aussi bien à gauche qu’à droite. Des notions qui n’auront jamais été aussi floues.
L’axe "Gauche-Droite" s’estompe
L’axe traditionnel de la vie politique française a du mal à résister aux bouleversements survenus ces deux dernières années. D’ailleurs, comment classer la liste de la majorité présidentielle inspirée par le chef de l’État ? Ni à gauche, ni à droite, ni ailleurs.
Le grand nombre de listes classées sous l’étiquette "Divers" par le ministère de l’Intérieur révèle la forte dispersion des orientations politiques. Outre la liste de la République En Marche, 17 autres ne se classent pas selon les clivages historiques.
Un choix trop vaste ?
Celles-ci sont constituées hors du champ habituel, allant des animalistes aux royalistes en passant par les moins de 30 ans, les promoteurs de l’espéranto, ou encore les partisans de l’insertion des musulmans laïcs. Il reste à savoir si elles vont rencontrer un écho auprès des électeurs.
Lesquels auront un large choix entre les six listes de l’Extrême Droite et des souverainistes, les deux de la Droite, les deux listes écologistes, les quatre de la Gauche et les deux listes de l’Extrême Gauche. Certains diront que l’une des lois de la démocratie réside dans la variété des options idéologiques.
D’autres mettront en avant un axiome de la sociologue électorale : plus le choix de l’électeur est vaste, plus l’abstention est forte. Or, avec 20 listes en 2014, la participation a été assez faible, avec 44%, dont 17% en Outre-mer. Alors avec 34 listes…