La campagne électorale pour le renouvellement du Parlement européen ne parvient pas à sortir des frontières françaises. Comme si cette élection est un référendum sur la politique menée par le chef de l’Etat.
Les élections européennes sont-elles un référendum ? A juger la tonalité de la campagne électorale en France, nous sommes en droit de nous demander s’il ne s’agit pas du troisième tour de l’élection présidentielle de mai 2017.
La plupart des listes ayant des chances d’avoir des élus, critiquent la politique du chef de l’Etat au lieu de proposer une voie européenne de sortie de la crise. Pas un jour sans une déclaration assassine contre le gouvernement. Pas une semaine sans une manifestation de contestation des décisions présidentielles.
Rien d’étonnant à ce qui peut sembler une bizarrerie. La France est l’un des rares pays occidentaux où les citoyens sont invités à voter presque chaque année. Avec des mandats électifs de durée variable et des calendriers qui ne s’emboîtent pas, nous ne cessons de nous rendre aux urnes. Ces deux dernières décennies, il n’y a eu que six années sans élections : 2003, 2005, 2006, 2013, 2016 et 2018.
Les élections municipales ne coïncident pas avec les élections départementales et régionales. Lesquelles sont éloignées des législatives, qui suivent de près la présidentielle. Quelle que soit l’élection, le gouvernement et sa majorité sont la cible des citoyens mécontents. C’est la règle des élections dites intermédiaires, entre deux présidentielles.
Il arrive de temps à autre que la majorité au pouvoir perde les élections. Aux dernières européennes, en 2014, la liste soutenant le président socialiste François Hollande n’avait obtenu que 14% des voix, 10 points derrière le Front national et 7 points derrière la droite. A contrario, son prédécesseur de droite, Nicolas Sarkozy, l’avait emporté en 2009 avec 28% des voix.
Quel sera le résultat cette fois ? Victoire ou défaite de la liste soutenant le président Macron ? Et avec quel score, sachant que les oppositions de gauche et de droite n’ont pas reconstitué leur capital électoral ? Chacun guette déjà les résultats pour valider la politique présidentielle ou la rejeter.
Décidément, les élections en France s’apparentent bien à un référendum.
La plupart des listes ayant des chances d’avoir des élus, critiquent la politique du chef de l’Etat au lieu de proposer une voie européenne de sortie de la crise. Pas un jour sans une déclaration assassine contre le gouvernement. Pas une semaine sans une manifestation de contestation des décisions présidentielles.
Rien d’étonnant à ce qui peut sembler une bizarrerie. La France est l’un des rares pays occidentaux où les citoyens sont invités à voter presque chaque année. Avec des mandats électifs de durée variable et des calendriers qui ne s’emboîtent pas, nous ne cessons de nous rendre aux urnes. Ces deux dernières décennies, il n’y a eu que six années sans élections : 2003, 2005, 2006, 2013, 2016 et 2018.
Nous votons presque chaque année
Les élections municipales ne coïncident pas avec les élections départementales et régionales. Lesquelles sont éloignées des législatives, qui suivent de près la présidentielle. Quelle que soit l’élection, le gouvernement et sa majorité sont la cible des citoyens mécontents. C’est la règle des élections dites intermédiaires, entre deux présidentielles.
Il arrive de temps à autre que la majorité au pouvoir perde les élections. Aux dernières européennes, en 2014, la liste soutenant le président socialiste François Hollande n’avait obtenu que 14% des voix, 10 points derrière le Front national et 7 points derrière la droite. A contrario, son prédécesseur de droite, Nicolas Sarkozy, l’avait emporté en 2009 avec 28% des voix.
Quel sera le résultat cette fois ? Victoire ou défaite de la liste soutenant le président Macron ? Et avec quel score, sachant que les oppositions de gauche et de droite n’ont pas reconstitué leur capital électoral ? Chacun guette déjà les résultats pour valider la politique présidentielle ou la rejeter.
Décidément, les élections en France s’apparentent bien à un référendum.