Avec ses quatre boutiques et ses 17 salariés, cette entreprise spécialisée dans la chocolaterie fine semble bien installée. Elle affiche une production de 12 tonnes en 2023. Mais après 20 ans d'existence, cette réussite cache un paradoxe. La rentabilité est en baisse et l'équilibre est parfois difficile. Se développer à l'export est une nécessité.
Exporter est très compliqué au départ de la Martinique. Nous avons une continuité territoriale qui est extrêmement fragile et coûteuse. Se dire que l'on exporte relève du challenge.
Thierry Lauzéa, président et fondateurinterrogé par Delphine Bez et Marc-François Calmo
L'entreprise souhaite privilégier des marchés où le luxe est valorisé comme les États-Unis ou le Japon. Le fondateur se rendra au prestigieux salon "Japan Foodex" prévu 5 au 8 mars 2024 à Tokyo.
Le monde... sans oublier la Caraïbe
Même questionnement pour cette autre entreprise spécialisée dans les produits cosmétiques naturels. Après une brève aventure hexagonale, le gérant prospecte désormais le marché caribéen. Il est plus proche, moins taxé et prometteur.
Lorsque je pense Sainte-Lucie, je pense Caricom. Il y a 19 millions de personnes qui vivent dans cet espace. À un moment c’est vital, il faut chercher les points de croissance un peu partout dans la mesure où nous avons une population en nette diminution depuis de nombreuses années.
Joël Belleau, gérantinterrogé par Delphine Bez et Marc-François Calmo
Le transport entre ces îles est assez bien développé. Élargir son marché pour sécuriser son avenir, l'entreprise prévoit d'augmenter sa production avec également la création d'emploi.