La fête de la Toussaint est une fête chrétienne même si elle ne trouve pas ses origines dans les textes bibliques contrairement à Noël, Pâques, Pentecôte et l’Ascension.
Le 1er novembre, les catholiques du monde entier célèbrent et honorent tous les saints officiellement reconnus, à l’issue de la procédure de canonisation et beaucoup d’autres qui ont vécu dans la fidélité de Dieu.
1er Novembre, fête de tous les Saints
La Toussaint apparaît au 4e siècle, dans l’Église d’Orient, en Egypte en Turquie et en Syrie en l’honneur des martyrs. Elle arrive à Rome en 609 sous l’ère du Pape Boniface IV.
En l’an 835, le premier jour du mois de novembre est dédié à la commémoration des Saints, comme l'a instauré le pape Grégoire IV. La Toussaint c’est donc littéralement "la fête de tous les Saints".
L'actuel Saint-Père François, dans son exhortation apostolique "Gaudete et Exsultate" publiée le 9 avril 2018, appelle chacun à "devenir Saint".
La Toussaint, inséparable du jour de prière pour les défunts
Le 2 novembre est appelé fête des défunts. En 998, Odilon, abbé de Cluny, a institué le 2 novembre, comme journée de commémoration consacrée à tous les fidèles disparus. Le pape Léon IX (1049 à 1054), plus tard a approuvé cette décision.
Selon les théologiens catholiques, l’homme doit se donner les moyens de prolonger sa vie après le trépas. L’Église affirme que les défunts peuvent bénéficier de la prière des vivants afin de les aider à être pleinement en union avec Dieu.
Il est de tradition de se rendre au cimetière à la Toussaint et de la fête des trépassés afin d’honorer la mémoire des défunts. Cette pratique est ancrée aux Antilles.
Depuis quelques jours, des travaux de réfection, de nettoyage, d’embellissement se déroulent dans les cimetières de la Martinique, l’occasion pour les chrétiens ou non de fleurir les tombes, de se recueillir et de se remémorer des souvenirs. Cet acte de respect et d’attachement permet de perpétuer la mémoire des défunts.