La Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage, organise ce vendredi 3 juillet 2020 un débat sur le Code Noir, le droit colonial et leurs héritages. Des personnalités, des chercheurs et des historiens français et étrangers débattront sur ce thème. (À suivre sur le Facebook de Martinique la 1ère)
Depuis un mois, le mouvement mondial en réaction au meurtre de George Floyd a conduit tous les pays à ouvrir un large débat sur le racisme anti-noir, sur ses causes et ses conséquences et sur la façon dont il peut être relié à l’histoire de l’esclavage et de la colonisation.
En France, le débat s’est focalisé sur le Code Noir, cet édit de Louis XIV préparé par Colbert, adopté en 1685 et qui sera ensuite sans cesse durci parallèlement au développement de l’esclavage dans les colonies françaises. Les chercheurs regardent aujourd’hui son adoption comme un événement majeur de l’histoire de France, sans lequel on ne peut comprendre la suite de l’histoire de l’empire colonial français, et ses conséquences jusqu’à aujourd’hui.
La Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage, présidée par Jean-Marc Ayrault, ancien Premier ministre, lance la discussion, ce vendredi 3 juillet 2020 sur le Code Noir, le droit colonial et leurs héritages. Les dirigeants de la fondation souhaitent que ce débat puisse reposer sur des faits historiques établis, résultant des dernières avancées de la recherche.
Une heure de discussion animée par le journaliste Claudy Siar (RFI) avec des personnalités, chercheurs et historiens français et étrangers, dont les travaux font référence :
- Jean-François Niort, Université des Antilles, auteur de "Le Code Noir: idées reçues un texte symbolique"(2015)
- Sue Peabody, Washington State University Vancouver, auteure de "Le droit des Noirs en France au temps de l'esclavage" (avec Pierre H. Boulle, 2014)
- Silvyane Larcher, CNRS, auteure de "L'autre citoyen : l'idéal républicain et les Antilles après l'esclavage" (2014)
- Achille Mbembe, Witwatersrand University Johannesbourg, auteur de "Brutalisme" (2020).
En France, le débat s’est focalisé sur le Code Noir, cet édit de Louis XIV préparé par Colbert, adopté en 1685 et qui sera ensuite sans cesse durci parallèlement au développement de l’esclavage dans les colonies françaises. Les chercheurs regardent aujourd’hui son adoption comme un événement majeur de l’histoire de France, sans lequel on ne peut comprendre la suite de l’histoire de l’empire colonial français, et ses conséquences jusqu’à aujourd’hui.
La Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage, présidée par Jean-Marc Ayrault, ancien Premier ministre, lance la discussion, ce vendredi 3 juillet 2020 sur le Code Noir, le droit colonial et leurs héritages. Les dirigeants de la fondation souhaitent que ce débat puisse reposer sur des faits historiques établis, résultant des dernières avancées de la recherche.
- Jean-François Niort, Université des Antilles, auteur de "Le Code Noir: idées reçues un texte symbolique"(2015)
- Sue Peabody, Washington State University Vancouver, auteure de "Le droit des Noirs en France au temps de l'esclavage" (avec Pierre H. Boulle, 2014)
- Silvyane Larcher, CNRS, auteure de "L'autre citoyen : l'idéal républicain et les Antilles après l'esclavage" (2014)
- Achille Mbembe, Witwatersrand University Johannesbourg, auteur de "Brutalisme" (2020).