Fort-de-France avec un peu plus de 80 000 habitants, est le chef-lieu de Martinique.
Découverte en 1635 par le flibustier Pierre Belin Desnanbuc, la ville s’est construite petit à petit bravant les aléas du climat ou les rivalités entre puissances coloniales.
En 1738, la ville fut ravagée par un tremblement de terre. 1759 les Anglais prennent d’assaut le Fort Royal, la Martinique est restituée à la France lors du traité de Paris en 1763.
La ville a souvent changé de nom
Les colons baptisent le site du nom de Cul-de-Sac Royal (1635-1672). La paroisse devient ville de Fort-Royal (1672-1793).
À l’avènement de la République, elle est appelée République-Ville à la suite de la Révolution (1793-1794). La ville redevient Fort-Royal (1794-1807) et enfin Fort-de-France depuis 1807.
Après l’éruption de la Montagne Pelée en 1902, Fort-de-France supplante la ville de Saint-Pierre, récupérant l’ensemble des fonctions de l’ancienne capitale de Martinique.
Face à l’afflux des populations, les différents maires qui se sont succédés, comme Victor Sévère, ont eu à réaliser un travail colossal.
Aimé Césaire a géré l’afflux d’habitants des autres communes frappées par le chômage en raison de la fermeture des usines sucrières. Le maire a entrepris une importante action sociale avec la construction de logements sociaux comme les cités Floréal, Bon-air, Dillon. Concomitamment, il entreprenait de gros travaux d’assainissement des rivières Monsieur et Madame.
Fort-de-France au coeur de la culture et du sport
Le Sermac (Service Municipal d’Action culturelle, structure créée par Aimé Césaire et Pierre Aliker), présente 5 décennies d’existence. C'est une institution qui a mis la culture à la portée de tous, préservant l’identité martiniquaise avec une ouverture sur le monde. Avec son festival culturel, le Sermac fait le lien avec la population.
Sur le plan sportif, la détermination de l’édilité est la même. En athlétisme, la ville organise le semi-marathon international.
Fort-de-France regorgent d’associations. En football on peut citer les clubs qui ont fait et font toujours l’image du football foyalais. Parmi eux, le Club Colonial, 19 titres de champion avec de grands joueurs qui ont évolué au niveau national : Claude Cayol et Victor Jean Baptiste.
Un autre club, le Golden Star presqu'aussi titré que le Club Colonial, a fourni de grands joueurs professionnels : Daniel Charles-Alfred à Nîmes, Frédéric Piquionne à l’Olympique Lyonnais.
Le Good-Luck qui a fait les beaux jours du football martiniquais retrouve l'élite pour la saison prochaine.
En handball, l’Espoir de floréal, l’USC citron, l’U.J. Redoute, l’Évolution de Coridon, ont marqué l'histoire de cette discipline.
Le basket avec le Golden Star et l'Usac sont au nombre des meilleurs clubs du territoire.
Aimé Césaire a marqué la ville
Les personnalités foyalaises sont nombreuses : Cyrille Bisette, un des pères de l’abolition de l’esclavage, les anciens maires Victor Sévère, Osman Duquesnoy, Antoine Siger, Jules Monnerot fondateur du parti communiste, Camille Darsières et Victor Sablé, avocats et hommes politiques, Serge Letchimy (président du Conseil Exécutif), Claude Lise médecin et ancien sénateur, les écrivains dont Daniel Boukman, Georges Mauvois, Gael Octavia, Tony Delsham, Roland Brival, Suzanne Dracius et Patrick Chamoiseau, Prix Goncourt pour son roman Texaco.
Mais la personne qui a marqué le plus la ville et le monde, reste Aimé Césaire. L’écrivain, député (1945-1993) et maire de Fort-de-France (1945-2001), est une figure emblématique et l’un des pères du concept de la négritude avec le Guyanais Léon Gontrand Damas et le Sénégalais Léopold Sédar Senghor.
Le poète, dramaturge, homme politique martiniquais, a reçu les honneurs sur le plan national. Une plaque porte son nom dans la crypte au Panthéon, à l'initiative du Président Nicolas Sarkozy.
Les sites à visiter
Fort-de-France est une ville touristique avec un centre d’affaires, à la pointe Simon et sa prestigieuse tour Lumina.
C’est aussi un lieu de partage patrimonial, on peut visiter l’église Montmartre de Balata réplique miniature de la Basilique Sacré-Cœur de Montmartre de Paris, le calvaire à Fort-de-France qui offre une vue mémorable du centre-ville.
Pour ceux et celles qui aiment la botanique, le musée du père Pinchon sur la route de Didier. La ville affiche de nombreux sites comme la Bibliothèque Schœlcher.
- La ville est une terre de sportifs et de champions où la pratique du cyclisme tient une place de choix. Les sportifs, champions locaux ou invités, méritent notre passion, notre ferveur et notre soutien collectif. Notre Ville, Fort-de-France, est heureuse d’accueillir cet évènement sportif incontournable très attendu par les Foyalais.e.s qui viendront encore nombreux pour encourager les coureurs.
Didier Laguerre - Maire de Fort-de-France