Un nouveau conflit social paralyse le transport collectif dans l’agglomération de Fort-de-France depuis lundi 11 février 2019. Les autorités n’interviennent pas. L’organisme chargé de l’organisation du transport a diffusé un communiqué symbolique.
Comment donc la catastrophe annoncée de la CFTU va-t-elle se conclure ? Entre fausses grèves déguisées en droit de retrait et blocus des garages des bus, il y a de quoi user la patience des usagers impuissants et frustrés. Aucune solution ne pointe à l’horizon pour résoudre une crise qui n’a que trop duré.
Les dirigeants de l’entreprise n’ont aucun scénario de rechange pour assurer correctement le transport collectif dans l’agglomération foyalaise. Ils ne peuvent pas empêcher les litiges avec les entreprises sous-traitantes et cotraitantes qui leurs sont liées. Ils ne peuvent pas non plus résoudre les conflits internes aux entreprises privées associées.
Les bus à haut niveau de service, les BHNS, finiront par s’oxyder à force de rester stationnés. Martinique Transport, l’institution ayant le monopole de l’organisation des déplacements à l’échelle de tout le territoire laisse faire. Hormis un communiqué convenu.
Ses dirigeants attendent patiemment que la CFTU tombe en ruines. Histoire de démontrer que ses dirigeants sont de piètres gestionnaires. Cette émanation de la CACEM pilotée par le Parti progressiste, entretient savamment un vrai dialogue de sourds avec Martinique Transport, contrôlée par la Collectivité Territoriale conduite par le Mouvement indépendantiste. Serait-ce par hasard que ces deux entités se livrent à une guerre de position ?
Quoiqu’il en soit, les 18 000 usagers du transport collectif se sont habitués aux innombrables manquements de l’entreprise publique. Le peuple des sans-voitures continuant de souffrir dans un étourdissant silence est vraiment patient et vraiment tolérant. La situation est devenue à ce point absurde qu’elle frise le ridicule. Qui, c’est bien connu, ne tue pas.
Les dirigeants de l’entreprise n’ont aucun scénario de rechange pour assurer correctement le transport collectif dans l’agglomération foyalaise. Ils ne peuvent pas empêcher les litiges avec les entreprises sous-traitantes et cotraitantes qui leurs sont liées. Ils ne peuvent pas non plus résoudre les conflits internes aux entreprises privées associées.
Les bus à haut niveau de service, les BHNS, finiront par s’oxyder à force de rester stationnés. Martinique Transport, l’institution ayant le monopole de l’organisation des déplacements à l’échelle de tout le territoire laisse faire. Hormis un communiqué convenu.
Un immense gâchis économique et politique
Ses dirigeants attendent patiemment que la CFTU tombe en ruines. Histoire de démontrer que ses dirigeants sont de piètres gestionnaires. Cette émanation de la CACEM pilotée par le Parti progressiste, entretient savamment un vrai dialogue de sourds avec Martinique Transport, contrôlée par la Collectivité Territoriale conduite par le Mouvement indépendantiste. Serait-ce par hasard que ces deux entités se livrent à une guerre de position ?
Quoiqu’il en soit, les 18 000 usagers du transport collectif se sont habitués aux innombrables manquements de l’entreprise publique. Le peuple des sans-voitures continuant de souffrir dans un étourdissant silence est vraiment patient et vraiment tolérant. La situation est devenue à ce point absurde qu’elle frise le ridicule. Qui, c’est bien connu, ne tue pas.