À Fort-de-France, la "Place Légitime Défense" évacuée et fermée

Fort-de-France, place de la légitime défense évacuée et cadenassée
À 4h30 ce mardi matin, 28 mars 2023, gendarmes, policiers, aidés par la police municipale ont procédé à l’évacuation et la fermeture de la "Place Légitime Défense", dans le jardin du centre culturel Camille Darsières en face de la Cour d'appel de Fort-de-France. Les militants occupaient les lieux depuis 2 mois. Personne n’a été blessé dans l’opération.

Les modalités de l’arrêté municipal du 23 mars 2023 qui ordonnait la fermeture de la "place de la légitime défense" à Fort-de-France, à compter du lundi 29 mars à 6 heures, n’ont pas été respectées par les occupants des lieux.  

C’est donc ce mardi matin, 28 mars 2023, que gendarmes et policiers sont intervenus pour faire appliquer l’arrêté.

Fort-de-France, les forces de l'ordre procèdent à l'évacuation de la place de la légitime défense

Jusqu’au dernier moment, les médiateurs municipaux ont poursuivi les échanges avec les activistes contre le non-lieu prononcé dans le dossier chlordécone.

Selon le communiqué de la préfecture, le maire de Fort-de-France, Didier Laguerre, aurait demandé au préfet "le concours des forces de sécurité intérieure pour procéder à l’application de l’arrêté municipal."

Par courrier, Raphaël Constant, avocat à la cour qui représente les intérêts des activistes, a informé le maire de la ville de Fort-de-France de son intention de déposer un recours en nullité de l’arrêté municipal.

Sans illusion, nous allons déposer le recours en nullité contre l’arrêté de M. Laguerre avec l’objectif de démontrer les manipulations et les mensonges qu’il contient.

Raphaël Constant, avocat à la cour

Des militants sont restés devant la Cour d'appel de Fort-de-France

Depuis fin janvier 2023, les activistes occupaient la ""place de la légitime défense pour manifester contre le non-lieu prononcé dans l’affaire de l’empoisonnement des terres et des personnes par le pesticide chlordécone.