Le projet d'une résidence préoccupe les voisins et riverains d'une petite rue tranquille à Fort de France

Habitants de la route de Moutte mobilisés pour défendre leur cadre de vie.
Le projet de construction de 98 logements au bout de la rue de la rose des vents, quartier Moutte à Fort de France, suscite inquiétude, colère et indignation de la part d’une vingtaine de propriétaires voisins, face à ce qu’ils désignent comme des promoteurs peu scrupuleux.
La société immobilière à l’origine du projet, qui est basée en France, a obtenu un permis de construire tacite de la part de la municipalité de Fort-de-France. Mais une autorisation de construire soumise à une condition, selon Frantz Thodiard, l’adjoint au maire qui a l’a signée, celle de pouvoir réaliser un élargissement de la voie d’entrée, la petite rue de la rose des vents donc. Et surtout de pouvoir le faire en accord avec les résidents voisins…Et c’est là que ça commence à coincer, pourquoi ?

Écoutez Laetitia Serbin Estevan, porte-parole des résidents mobilisés contre le projet immobilier.

Serbin Estevan

Le panneau figure à l'entrée de la rue.
Ce n’est pas tant le permis de construire tacite et conditionné délivré par la municipalité foyalaise, et qu’elle prétend conforme au Plan Local d’Urbanisme qui est ciblé, mais bien plus le procédé jugé brutal et soudain de la société immobilière et ses collaborateurs qui est dénoncé par ces riverains.
 

Des menaces d’expropriations auraient été proférées


Ils veulent aussi préserver leur écrin de verdure et la valeur de leurs biens également. Ils soulignent en outre que la zone où cette grande résidence d’immeubles pourrait être construite, est à proximité d’une rivière et se trouve sur un site entouré en tout de 3 rivières.
La rue de la rose des vents, quartier Moutte à Fort de France.
Les riverains annoncent leur intention de constituer un collectif qui pourrait bien vouloir ester en justice, si le promoteur devait se montrer insistant dans ses manœuvres de persuasion, apparemment pour le moins maladroites. Des menaces d’expropriations avec ou sans accord auraient été proférées sans ménagements, y compris auprès de propriétaires très âgés.