Les œuvres d'Aya N'da, une peintre franco-ivoirienne qui vit en Guadeloupe, sont à voir jusqu’au 25 février à l’atrium à Fort-de-France. L’exposition s’appelle "Contrariétés". Un titre qui rappelle le parcours particulier de cette artiste.
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Aya N’Da est une artiste peintre née en 1971, franco-ivoirienne, autodidacte, basée en Guadeloupe depuis 12 ans. Elle a fréquenté pendant 5 ans l’atelier d’un peintre et professeur d’arts plastiques guadeloupéen. Elle est aussi médecin anesthésiste réanimateur.
La peinture d’Aya N’da relève d’une démarche abstraite a priori et ethno-centrée : le textile africain (traditionnel ou moderne) est au coeur de sa démarche esthétique. Elle affirme son identité africaine en le convoquant dans ses abstractions ou en évoquant symboles et graphismes sub-sahariens chers à son coeur d’Ivoirienne. Et dans cette ambiance picturale, elle se positionne sur les questions socio-philosophiques qui l’interpellent, confirmant ainsi sa position de peintre engagé.
Cette exposition rassemble 5 séries d’œuvres (40 au total) réalisées en 2017. Dans ce travail, l’artiste, tout en restant fidèle à son style a priori abstrait et centré autour des pagnes africains, a recours à des techniques mixtes. Elle associe à la peinture acrylique, des textes et des collages, afin de rendre compte de ce qui la contrarie, l’irrite et la révulse dans la société actuelle.
Ses "contrariétés", Aya N’da les développe principalement sur 4 pièces maîtresses présentant chacune des écrits sur des sujets socio-philosophiques qui l’interrogent :
"La somme de toutes les douleurs" oppose aux ravages de la dépigmentation et des extensions capillaires, les vers du célèbre poème de Bernard Dadié : "Je vous remercie mon Dieu / de m’avoir créé Noir… "
"Ainsi soient-elles" s’inspire des mouvements féministes français et de Benoîte Groult pour déplorer le rôle joué par la religion à l’égard de la sexualité féminine.
"Poursuite du vent" exprime le désarroi de la réflexion humaine quant aux grandes énigmes existentielles, depuis l’Ecclésiaste dans la Bible, jusqu’à nos jours pétris de sciences et de technologie.
"Le démon de vérité" dénonce l’apparition en Afrique contemporaine de nouvelles pratiques mystico-religieuses qui témoignent d’un retour à l’obscurantisme.
Les autres toiles de l’exposition, déclinent le thème de la contrariété et de ses alternatives à travers des œuvres brassant 42 synonymes du mot "contrariété" avec des couleurs et des symboles textiles Adinkra ou Bogolan qui leur opposent résistance, solidarité, créativité ou acceptation. L’exposition "Contrariétés" se tient à la Véranda de Tropiques Atrium à Fort-de-France, du 15 janvier au 25 février 2018.
La peinture d’Aya N’da relève d’une démarche abstraite a priori et ethno-centrée : le textile africain (traditionnel ou moderne) est au coeur de sa démarche esthétique. Elle affirme son identité africaine en le convoquant dans ses abstractions ou en évoquant symboles et graphismes sub-sahariens chers à son coeur d’Ivoirienne. Et dans cette ambiance picturale, elle se positionne sur les questions socio-philosophiques qui l’interpellent, confirmant ainsi sa position de peintre engagé.
Cette exposition rassemble 5 séries d’œuvres (40 au total) réalisées en 2017. Dans ce travail, l’artiste, tout en restant fidèle à son style a priori abstrait et centré autour des pagnes africains, a recours à des techniques mixtes. Elle associe à la peinture acrylique, des textes et des collages, afin de rendre compte de ce qui la contrarie, l’irrite et la révulse dans la société actuelle.
"La somme de toutes les douleurs" oppose aux ravages de la dépigmentation et des extensions capillaires, les vers du célèbre poème de Bernard Dadié : "Je vous remercie mon Dieu / de m’avoir créé Noir… "
"Ainsi soient-elles" s’inspire des mouvements féministes français et de Benoîte Groult pour déplorer le rôle joué par la religion à l’égard de la sexualité féminine.
"Poursuite du vent" exprime le désarroi de la réflexion humaine quant aux grandes énigmes existentielles, depuis l’Ecclésiaste dans la Bible, jusqu’à nos jours pétris de sciences et de technologie.
"Le démon de vérité" dénonce l’apparition en Afrique contemporaine de nouvelles pratiques mystico-religieuses qui témoignent d’un retour à l’obscurantisme.
Les autres toiles de l’exposition, déclinent le thème de la contrariété et de ses alternatives à travers des œuvres brassant 42 synonymes du mot "contrariété" avec des couleurs et des symboles textiles Adinkra ou Bogolan qui leur opposent résistance, solidarité, créativité ou acceptation. L’exposition "Contrariétés" se tient à la Véranda de Tropiques Atrium à Fort-de-France, du 15 janvier au 25 février 2018.