Tour de Martinique en yoles rondes 2022 : le François s'apprête à recevoir la dernière étape

Préparation de l'arrivée de la 36e édition du Tour de Martinique en yoles rondes au François.
Dimanche, la ville de François accueille l’ultime étape du tour en yoles rondes. Depuis plusieurs jours, la municipalité procède aux préparatifs avec ses équipes. L’arrivée des sargasses en début de semaine, a contraint les responsables à prendre de nouvelles dispositions, afin que l’arrivée se déroule, dans les meilleures conditions possibles.

Place du forçat, au François. La municipalité procède à la mise en place des échoppes, pour l’arrivée de la dernière étape du tour en yoles rondes, ce dimanche (7 août 2022). La ville a prévu 70 stands.

Quelques marchands sont déjà sur le site, pour l’attribution de leur place, comme Julianise Lanoir, surnommée Juju. Cela fait 36 ans qu’elle prépare et vend des repas locaux, à l’arrivée du tour. Juju travaille exclusivement, pour le tour en yoles rondes.

Les préparatifs dans le bourg du François.

Derniers coups de perceuse, les chapiteaux et le podium sont déjà dressés. Les équipes techniques procèdent à l’installation des points d’eau et des douches.

Nous sommes en train d’installer des douches pour les yoleurs, pour qu’ils puissent se rincer, à leur arrivée et qu’ils puissent se rafraîchir, après toutes les souffrances, sur la mer. Et puis, il y a aussi, les points d’eau et les robinets, pour les visiteurs et les supporteurs.

Emilien Chénière, plombier

Les équipes sont mobilisées pour l'évènement.

Tout semble prêt, pour les festivités. Seule ombre au tableau, les sargasses. Un arrivage massif a été constaté, dans la nuit de dimanche à lundi dernier. Depuis, la ville mobilise ses équipes, tous les jours, pour le ramassage des algues. 

Même dimanche, dès 4 heures du matin, avant que les spectateurs n’arrivent, il y aura une équipe dans le cas de figure où on aurait des arrivages massifs, on a prévu d’activer une cellule d’urgence qui a le matériel adéquat pour retirer les sargasses et qui est déjà prête, en cas de besoin.

Ludovic Doloir, directeur de l’environnement