Les écologistes dénoncent le déversement de plusieurs tonnes de gravats sur le littoral de Grand-Rivière

Déchets de BTP déversés sur le littoral de Grand-Rivière (septembre 2021).
L’association écologique ASSAUPAMAR interpelle la mairie de Grand-Rivière après la découverte d’un dépôt sauvage de gravats en bordure de mer de la ville, pendant la démolition d’un bâtiment du bourg. Le chantier est suspendu et les écologistes portent plainte.

Plusieurs tonnes de gravats essentiellement des déchets de chantier ont été déversés entre lundi 27 et mardi 28 septembre 2021, sur le littoral de Grand-Rivière selon l'ASSAUPAMAR (l’Association pour la SAUvegarde du Patrimoine MARtiniquais).

Ces gravats proviennent d’un chantier en cours de démolition dans le bourg.

À la demande l'association, les travaux ont été suspendus à la suite d’une réunion avec des membres de la municipalité et des responsables du maître d’œuvre.

L’ASSAUPAMAR a demandé aux responsables de la Municipalité de Grand Rivière :

- De faire arrêter l’entreposage des déchets sur le site de bagasse ;

- De faire procéder à l’enlèvement des déchets du chantier déjà entreposés sur le site (près de 10 camions), et la remise en état du site ;

- De transmettre à l’ASSAUPAMAR  le permis de démolition ;

- De transmettre à l’ASSAUPAMAR  l’analyse des déchets de chantier (comme l’amiante) ;

- De transmettre le Plan d’Installation de Chantier (PIC), avant le début des travaux, car sur ce plan  les gravats étaient prévus sur site de Bagasse - De sécuriser le chantier.

(L’ASSAUPAMAR)

Gravats déversés en bordure de mer à Grand-Rivière (septembre 2021).

Quant au maire de la commune que nous avons pu joindre, il est visiblement mal à l'aise dans cette affaire. "La société viendra enlever tout cela rapidement" d'après Jean-Louis Marie-Louise, sans nous préciser qui, a autorisé le déversement des débris de la démolition près de la mer. 

Des riverains sont remontés et s'interrogent comme l’association écologique, laquelle va porter "plainte contre X pour abandon de déchets", face à la multiplication de dépôts sauvages sur le territoire, "notamment de gravats" observent les écolos.