Stable pendant plusieurs années, le nombre de contrats d'intérim a connu une hausse spectaculaire l'an dernier en Martinique (+ 60%). Le BTP et le tertiaire sont les secteurs qui font le plus appel aux travailleurs temporaires.
•
C'est peu dire que les intérimaires ont été sollicités l'an dernier en Martinique. 3.500 contrats ont été signés en 2016 contre 2.000 en 2015, soit une hausse de près de 60%, croissance la plus forte sur ces dix dernières années.
Des chiffres, malgré tout loin d'être flatteurs, car ils témoignent d'une précarisation du travail (environ deux semaines de travail en moyenne pour un salarié par mission).
Mais cela a un coût. En plus du salaire de base et des charges, le patron doit aussi payer les frais liés à l'activité de l'agence d'intérim, à qui appartient le travailleur. La différence par rapport à un CDD classique est d'au moins 15%.
Des contrats courts...
Les temps partiels sont majoritaires; ils représentent deux tiers des contrats, contre un tiers pour les temps pleins. Les secteurs les plus pourvoyeurs sont le BTP et le tertiaire, 40% chacun. L'industrie est, elle, en recul, avec 20%.Des chiffres, malgré tout loin d'être flatteurs, car ils témoignent d'une précarisation du travail (environ deux semaines de travail en moyenne pour un salarié par mission).
...mais plus flexibles
Pour les employeurs, en revanche, cette forme d'activité offre plus de souplesse. Elle leur permet de combler des besoins très ponctuels. C'est, notamment, le cas dans la construction. La crise, ajoutée à la réduction des effectifs initiée il y a une vingtaine d'années, a obligé les entreprises à faire appel à davantage d'intérimaires.Mais cela a un coût. En plus du salaire de base et des charges, le patron doit aussi payer les frais liés à l'activité de l'agence d'intérim, à qui appartient le travailleur. La différence par rapport à un CDD classique est d'au moins 15%.