Les hôtels font le plein de visiteurs locaux, pendant les vacances de la Toussaint en Martinique

Les Martiniquais seront nombreux dans les cimetières, pour la Toussaint. Mais d’autres ont choisi de passer ce week-end, dans les  hôtels. Depuis peu, on constate un certain engouement de la population.
 
Il n’y a pas encore grosse affluence dans les établissements hôteliers de l’île. Mais cela ne saurait tarder. Avant le rush du week-end de la Toussaint, quelques visiteurs locaux ont déjà pris les devants et profitent des plaisirs d’un bain,  dans la piscine de leur hôtel, à Sainte-Luce.

"Il y a moins de monde que pendant les autres vacances, comme Pâques par exemple. Pendant les vacances de la Toussaint, il y a moins de monde dans les hôtels et au bord des piscines.
Mais l’un n’empêche pas l’autre, puisque qu’on retourne chez nous à temps, pour nous recueillir sur les tombes de nos défunts, vendredi"
, confie une cliente.

Mais ce ne sera pas le cas pour tout le monde. D’ailleurs, dans ce même établissement, on attend d’ici au 1er novembre, un pic de fréquentation des visiteurs Martiniquais.  

"La clientèle locale est de plus en plus intéressée par des séjours à l’hôtel, pendant les vacances scolaires et les week-end. Les vacances de la Toussaint sont également concernées. Sur ce week-end justement, nos atteignons des taux d’occupation de 69%", précise Valérie Pulvar, directrice commerciale et marketing du Groupe Karibéa.
 

Les restaurateurs aussi, ont compris l’importance de la clientèle locale


À l’Anse Caritan à Sainte-Anne, l’activité dépend essentiellement d’elle. "On cible la clientèle locale, très importante pour nous. En basse saison, on n’est pas loin des 90% et en haute saison, entre 60 et 70%", précise Joyce Burquevin, responsable d’un restaurant.

Les touristes de l’Hexagone fréquentent nos hôtels et restaurants, trois à quatre mois dans l’année. C’est grâce aux résidents locaux qu’ils peuvent atteindre des taux de remplissage conséquents pendant la basse saison, qu’il s’agisse d’une clientèle de loisirs ou d’affaires.