Repeupler la Martinique, tout comme la Guadeloupe, avec des immigrés : l’idée est insupportable aujourd’hui, mais il faudra bien s’y résoudre un jour ou l’autre. L’enjeu est de juguler le déclin de la population.
L’immigration est-elle une parade à notre angoissant déclin démographique ? La question est d’autant plus brutale que ce scénario est réaliste. Le nombre annuel de naissances, environ 4 000, sera bientôt égal à celui des décès, environ 3 300. Le départ de jeunes est stable, environ 4 500 par an.
Ce phénomène aggrave la dénatalité, puisque ce sont les jeunes qui font des enfants. Résultat : la population vieillit, car nous avons moins de bébés et parce que nos personnes âgées sont de plus en plus nombreuses, en bonne santé et vivent de plus en plus longtemps.
Repeupler le pays par le retour des natifs est-il envisageable ? Pourquoi pas ? Mais à quelles conditions ? Un immigré revient au pays s’il a un travail, un logement, une couverture sanitaire, des écoles pour ses enfants, des loisirs. Est-ce toujours le cas ?
Relancer les naissances ? Oui, mais ce qui ne marche pas ailleurs ne marchera pas ici non plus. Les jeunes ne font pas autant d’enfants que leurs parents parce qu’ils ont des aspirations les éloignant de la procréation multiple. Combien se hasarderaient à fonder une famille nombreuse contre de l’argent ou des congés supplémentaires ?
En revanche, accueillir des étrangers pourrait convaincre nos dirigeants. Nos élus sont rares à s’exprimer sur le sujet. Pourtant, il faudra bien qu’ils proposent des solutions au gouvernement. L’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et une quinzaine de pays d’Europe centrale ainsi que la Russie sont obligés de revoir leur politique migratoire. Sans oublier le Japon. Ce sont soit des pays riches, avec une population exigeante, soit des pays trop pauvres pour retenir leurs natifs.
Le risque politique et culturel de l’immigration est élevé, convenons-en. Il suffit de constater les accès de xénophobie envers nos voisins Sainte-Luciens et Haïtiens pour s’en convaincre. Il n’empêche : enrayer notre déclin démographique suppose de revoir nos habituels modes de pensée afin d'envisager autrement le peuplement de notre belle île.
Ce phénomène aggrave la dénatalité, puisque ce sont les jeunes qui font des enfants. Résultat : la population vieillit, car nous avons moins de bébés et parce que nos personnes âgées sont de plus en plus nombreuses, en bonne santé et vivent de plus en plus longtemps.
Repeupler le pays par le retour des natifs est-il envisageable ? Pourquoi pas ? Mais à quelles conditions ? Un immigré revient au pays s’il a un travail, un logement, une couverture sanitaire, des écoles pour ses enfants, des loisirs. Est-ce toujours le cas ?
Comment repeupler le pays ?
Relancer les naissances ? Oui, mais ce qui ne marche pas ailleurs ne marchera pas ici non plus. Les jeunes ne font pas autant d’enfants que leurs parents parce qu’ils ont des aspirations les éloignant de la procréation multiple. Combien se hasarderaient à fonder une famille nombreuse contre de l’argent ou des congés supplémentaires ?
En revanche, accueillir des étrangers pourrait convaincre nos dirigeants. Nos élus sont rares à s’exprimer sur le sujet. Pourtant, il faudra bien qu’ils proposent des solutions au gouvernement. L’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et une quinzaine de pays d’Europe centrale ainsi que la Russie sont obligés de revoir leur politique migratoire. Sans oublier le Japon. Ce sont soit des pays riches, avec une population exigeante, soit des pays trop pauvres pour retenir leurs natifs.
Le risque politique et culturel de l’immigration est élevé, convenons-en. Il suffit de constater les accès de xénophobie envers nos voisins Sainte-Luciens et Haïtiens pour s’en convaincre. Il n’empêche : enrayer notre déclin démographique suppose de revoir nos habituels modes de pensée afin d'envisager autrement le peuplement de notre belle île.