Les rapports de famille sont toujours compliqués. C’est le cas de la famille royale du Royaume d’Oyoko.
Markaens Pierre, créateur de la comédie musicale a écrit sa pièce pendant le Covid-19. Il a eu beaucoup de temps de réflexion sur son œuvre.
Je voulais remonter avant l’esclavage pour parler de l’époque des familles royales d’Afrique comme les reines du peuple Ashanti de Ghana.
Markaens Pierre, créateur de la comédie musicale "Independent Queen"
Pour cette présentation en Martinique, l’audience découvre un couple royal, la Reine Doah et le Roi Soko, de plus en plus angoissé par l’absence d’héritier.
C’est un moyen de mettre en avant les sujets de la société actuelle qui tourne autour de l’égalité et les pressions que les femmes puissent subir. Tout est abordé avec un peu d’humour, de mélancolie et d’émotion.
Manda Sira Sissoko, qui joue le rôle de la Reine Doah
Grâce à un pacte maléfique entrepris avec un membre de la famille malintentionné qui veut prendre le pouvoir, la reine accouche de jumelles.
La continuité de la ligne royale est assurée, mais à quel prix ?
Plusieurs thèmes sont abordés dans les 16 tableaux de la pièce joués par 15 acteurs.
Il y a l’obligation de la femme à être féconde peu importe son statut dans la société, la jalousie, les ragots et la capacité des hommes à semer la discorde.
Le métissage des rythmes africains et caribéens et les belles voix des acteurs ont conquis les spectateurs au Grand Carbet de Fort-de-France.
La participation de l'audience dans des séquences de la comédie a beaucoup plu au public.
C'est la première fois qu'Independent Queen est joué aux Antilles. En Europe, la pièce connaît un grand succès.