Les 7, 8, 10 et 11 novembre 2020, huit communes en particulier du nord atlantique en Martinique, ont été touchées par des inondations et des glissements de terrains. Au total, près de 400 maisons ont été impactées. Depuis, des arrêtés de catastrophe naturelle ont été pris par l’État, notamment pour mobiliser le fonds Barnier (FPRNM).
Ce Fonds de Prévention des Risques Naturels Majeurs permet de soutenir des mesures de prévention et de protection des personnes et des biens exposés aux risques naturels majeurs. Il peut être mobilisé par les collectivités territoriales, les petites entreprises, les particuliers et les services de l’État, "afin de garantir la préservation des vies humaines et de mettre en place des démarches de prévention des dommages, selon le cadre fixé par la loi" précise le ministère de l’écologie.
Le fonds Barnier peut intervenir sous la forme d’une aide financière plafonnée à hauteur de 40 000 € par unité foncière de biens à usage d’habitation, y compris non assurés à titre exceptionnel et participer aux frais de démolition sous-conditions dans tous les Outre-mer.
ecologie.gouv.fr
Depuis plus d'un an, "un comité de suivi des inondations se tient régulièrement à la sous-préfecture de Trinité et rend compte des avancées en matière de reconnaissances géotechniques, de relogement des sinistrés, et d'indemnisation des biens" rappelle la préfecture dans un communiqué daté du 16 mars 2022. Mais à ce jour, plusieurs sinistrés ne se sont pas encore manifester. Ces derniers sont invités à se signaler auprès de la DEAL, avant le 30 juin 2022.
Il leur sera demandé : le nom du propriétaire, la commune concernée, le numéro de la parcelle ou au moins un extrait de plan. Les sinistres doivent être significatifs, qu'ils portent sur le bâti ou sur le terrain.
Préfecture de Martinique
Les demandes sont reçues par courriel à l'adresse suivante : marie-helene.salomon@developpement-durable.gouv.fr , ou par téléphone au 0596 595 843.