INTERPOL, la police internationale, ouvre un bureau à Barbade

Selon INTERPOL, les pays de la Caraïbe, situés entre l’Amérique du Sud, producteur majeur de stupéfiants, et l’Amérique du Nord, grand consommateur de drogues, sont les points de transit préférés des trafiquants.

La région sert de base aux réseaux de crimes organisés qui discrètement se livrent à toutes sortes d’activités illégales. Les trafiquants de stupéfiants, d’armes et d’êtres humains, et ceux qui blanchissent de l’argent, opèrent facilement dans la Caraïbe.

À Barbade et dans la région, on a l’habitude d’enquêter sur les homicides, les cambriolages et les fraudes mais la criminalité a changé.

 

Les criminels peuvent être assis à Barbade et grâce à la technologie, ils dirigent des réseaux criminels à l’autre bout du monde.

Jerome Walcott, ministre des affaires étrangères de Barbade

La Caraïbe manque de moyens pour combattre cette criminalité sophistiquée. INTERPOL va donc collaborer avec l’IMPACS (Agence Sécuritaire Contre le Crime), une filière de la Communauté Caribéenne, la CARICOM.

Que vous soyez aux États Unis, en Grande-Bretagne, à Barbade ou même en Chine, il est impossible d’entretenir des échanges avec tous les pays du monde. Ça coûte trop cher. INTERPOL a déjà mis ce réseau en place.

Stephen Kavanaugh, directeur des services policiers de l’INTERPOL

Le nouveau bureau, installé au siège de la Police Nationale à Bridgetown, capitale de Barbade, va échanger des informations avec les pays membres de la CARICOM, renforcer la cyber sécurité et organiser les formations.

Entre le Surinam situé sur la façade nord d’Amérique du Sud et  l’archipel des Bahamas situé à une centaine de kilomètres de la Floride, INTERPOL a déjà installé 8 bureaux dans l’arc antillais.

La CARICOM estime que la présence d’INTERPOL dans la région est vitale pour maintenir la sécurité de la zone.