Jacob Desvarieux : le dernier adieu de ses fans

Les obsèques de Jacob Desvarieux se sont déroulées jeudi 5 aout 2021 dans la commune des Abymes en présence de ses proches. Un évènement "dans la plus stricte intimité, à la demande de la famille" et  retransmis en live sur les réseaux sociaux et sur les médias.

Le Père Edouard Silène, vicaire général et curé de la paroisse Saint-Pierre et Saint-Paul de Pointe-à-Pitre a dirigé l'office religieux. En reprenant les mots de Monseigneur David Macaire, administrateur apostolique du diocèse de Guadeloupe et archevêque de Martinique qui a également tenu à rendre hommage à l'homme et à l'artiste à travers un message. 

Pierre-Edouard Décimus, co-fondateur du groupe musical s'est adressé aux enfants de l'artiste, leur disant à quel point ils pouvaient être fiers de leur père. 

 Aurore Desvarieux la fille du musicien a pris la parole pour un hommage émouvant. "Mes frères et moi on n'a pas énormément connu notre père personnellement, mais on a développé énormément d'amour pour lui malgré tout", a-t-elle ainsi confié, émue de voir ces derniers jours toutes ces "personnes qui ne l'ont jamais côtoyé [et qui] ont énormément d'amour pour lui". "Même si la mort apporte énormément de tristesse, elle apporte aussi de bonnes choses. La première de ces choses, c'est qu'elle nous aide à nous rapprocher ce qui compte réellement", a-t-elle conclu.

C'est ensuite au son de la chanson "Kavalié o dam"  que le corps du chanteur  été emmené pour être inhumé.

 

Le convoi funéraire a pris la direction de Saint-François.   

Le groupe Akiyo a rendu un hommage au musicien après la cérémonie sur la route de Chauvel (Abymes)

Sur la route, entre les Abymes et Saint-François, des milliers de personnes ont rendu hommage, en chansons, lors du passage du cercueil sur la route, célébrités et anonymes étaient réunis pour un dernier au revoir réduit au strict minimum en raison de la situation sanitaire sur l'île.

Le musicien, chanteur, co-fondateur du groupe Kassav a été inhumé à Saint-François.

(Re)voir le reportage de Lise Dolmare et de Jean-Marie Mavounzi