Alors qu’il était au gouvernement puis président de la République, Jacques Chirac a eu l’occasion de prendre des décisions politiques fortes concernant l’Outre-mer. Certaines ont influencé le développement économique de nos territoires.
Chef du gouvernement en 1986, Jacques Chirac valide la libéralisation du transport aérien. La fin du monopole d’Air France facilite l’industrialisation du tourisme et permet une certaine diversification de nos économies. La défiscalisation des investissements par la célèbre loi portée par le ministre Bernard Pons dope le secteur du bâtiment et offre aux classes moyennes les moyens de se loger.
Le Premier ministre prend également une décision politique forte. Il appelle à ses côtés deux ministres natifs de l’outre-mer, la Guadeloupéenne Lucette Michaux-Chevry et le Tahitien Gaston Flosse. Une première sous la Ve République. Depuis 1958, il existait comme un interdit envers les responsables politiques d’Outre-mer.
Devenu président, Chirac parachève l’égalité sociale, en 1997. Le montant des prestations familiales et le salaire minimum sont élevés au même niveau qu’en France continentale. Une revendication ancienne des formations politiques et des organisations syndicales de nos territoires est ainsi satisfaite.
Il faut également mettre à son actif l’inattendu et bienvenu discours de Madiana du 11 mars 2000. Il y annonce que chaque collectivité d’outre-mer pourra définir le statut lui convenant le mieux. Le temps de l’uniformité est terminé. La Constitution sera révisée en mars 2003. Cette ouverture se traduit chez nous par l’avènement de la Collectivité Territoriale de Martinique.
Une autre décision surprenante du président, c’est la fixation au 10 mai de la date de commémoration de l’abolition de l’esclavage, en France hexagonale. Il assume sa rupture par rapport à son camp politique, plutôt frileux sur le sujet.
Comme tout responsable politique, Jacques Chirac a pris des décisions controversées. Ministre de l’Agriculture, il signe une autorisation de mise sur le marché provisoire pour le chlordécone. Nous en payons les conséquences aujourd’hui.
Le dernier geste du président Chirac nous concernant a été sa présence auprès des familles des victimes du crash de Maracaïbo, en août 2005. Son attitude, de réconfort et de compassion, est sans aucun doute la marque qui restera de cette personnalité complexe, celle d’un homme politique humain.
Un hommage populaire sera rendu à Jacques Chirac ce dimanche 29 septembre 2019 aux Invalides à Paris (7e arrondissement) à partir de 14h, heure de métropole. L'ex chef de l'Etat sera ensuite inhumé au cimetière du Montparnasse, lundi (30 septembre 2019) dans une stricte intimité.
Le Premier ministre prend également une décision politique forte. Il appelle à ses côtés deux ministres natifs de l’outre-mer, la Guadeloupéenne Lucette Michaux-Chevry et le Tahitien Gaston Flosse. Une première sous la Ve République. Depuis 1958, il existait comme un interdit envers les responsables politiques d’Outre-mer.
Devenu président, Chirac parachève l’égalité sociale, en 1997. Le montant des prestations familiales et le salaire minimum sont élevés au même niveau qu’en France continentale. Une revendication ancienne des formations politiques et des organisations syndicales de nos territoires est ainsi satisfaite.
Des décisions fortes et contrastées
Il faut également mettre à son actif l’inattendu et bienvenu discours de Madiana du 11 mars 2000. Il y annonce que chaque collectivité d’outre-mer pourra définir le statut lui convenant le mieux. Le temps de l’uniformité est terminé. La Constitution sera révisée en mars 2003. Cette ouverture se traduit chez nous par l’avènement de la Collectivité Territoriale de Martinique.
Une autre décision surprenante du président, c’est la fixation au 10 mai de la date de commémoration de l’abolition de l’esclavage, en France hexagonale. Il assume sa rupture par rapport à son camp politique, plutôt frileux sur le sujet.
Comme tout responsable politique, Jacques Chirac a pris des décisions controversées. Ministre de l’Agriculture, il signe une autorisation de mise sur le marché provisoire pour le chlordécone. Nous en payons les conséquences aujourd’hui.
Le dernier geste du président Chirac nous concernant a été sa présence auprès des familles des victimes du crash de Maracaïbo, en août 2005. Son attitude, de réconfort et de compassion, est sans aucun doute la marque qui restera de cette personnalité complexe, celle d’un homme politique humain.
Un hommage populaire sera rendu à Jacques Chirac ce dimanche 29 septembre 2019 aux Invalides à Paris (7e arrondissement) à partir de 14h, heure de métropole. L'ex chef de l'Etat sera ensuite inhumé au cimetière du Montparnasse, lundi (30 septembre 2019) dans une stricte intimité.