Jovenel Moïse, le président d’Haïti a demandé à son Premier ministre par intérim, Jean-Michel Lapin, d’assumer ces fonctions et de former un nouveau gouvernement. Dans un contexte social difficile, Jean-Michel Lapin devient le 3e Premier ministre d’Haïti en l’espace de deux ans.
Jovenel Moïse, le président d’Haïti a utilisé son compte Twitter pour annoncer la désignation de Jean-Michel Lapin comme Premier ministre d’Haïti. L'homme assurait déjà les fonctions de Premier ministre par intérim depuis trois semaines.
C’est la troisième fois en l’espace de deux ans que le président d’Haïti choisit un nouveau Premier ministre.
L’installation d’un nouveau gouvernement en Haïti est une condition préalable imposée par le FMI (Fonds Monétaire International) pour débloquer la première tranche d’un prêt de 229 millions de dollars.
Le pays a besoin de cette injection de fonds. Il y a une pénurie du carburant. Un pétrolier avec 150 000 barils de fioul à bord est amarré au large de la côte d’Haïti depuis février dernier.
Novum, le fournisseur américain qui approvisionne Haïti, attend un paiement de 60 millions de dollars pour des livraisons antérieures. Depuis la crise au Venezuela, Haïti doit acheter ses produits pétroliers sur le marché mondial. S’il est confirmé, Jean-Michel Lapin doit également faire face à un déficit important, à la chute de la valeur de la gourde, la monnaie nationale et une détérioration de la situation sociale avec une prolifération des gangs. Il doit préparer les élections législatives prévues en octobre 2019.
C’est la troisième fois en l’espace de deux ans que le président d’Haïti choisit un nouveau Premier ministre.
Avant de proposer le nom de Jean-Michel Lapin, Jovenel Moïse a consulté les présidents du Sénat et de l’Assemblée ainsi que quelques partis politiques.Suite aux consultations que j’ai eues avec les Présidents de la Chambre des députés et du Sénat de la République, j’ai désigné le citoyen Jean Michel Lapin comme nouveau Premier ministre. pic.twitter.com/OLbewvKpzP
— Président Jovenel Moïse (@moisejovenel) 9 avril 2019
La Chambre des Députés et le Sénat doivent maintenant valider le choix du président. Jean-Michel Lapin doit constituer son cabinet de ministres et formuler son programme politique afin de convaincre les deux chambres de soutenir sa candidature. L’Assemblée peut rejeter sa nomination.Le président d’Haïti "cherchait un homme ou une femme qui peut unifier... qui peut parler à tous, peu importe leur persuasion politique."
Un contexte social difficile en Haïti
L’installation d’un nouveau gouvernement en Haïti est une condition préalable imposée par le FMI (Fonds Monétaire International) pour débloquer la première tranche d’un prêt de 229 millions de dollars.
Le pays a besoin de cette injection de fonds. Il y a une pénurie du carburant. Un pétrolier avec 150 000 barils de fioul à bord est amarré au large de la côte d’Haïti depuis février dernier.
Novum, le fournisseur américain qui approvisionne Haïti, attend un paiement de 60 millions de dollars pour des livraisons antérieures. Depuis la crise au Venezuela, Haïti doit acheter ses produits pétroliers sur le marché mondial. S’il est confirmé, Jean-Michel Lapin doit également faire face à un déficit important, à la chute de la valeur de la gourde, la monnaie nationale et une détérioration de la situation sociale avec une prolifération des gangs. Il doit préparer les élections législatives prévues en octobre 2019.