Á la station du Lamentin-Aéroport, il faut remonter jusqu’en 2010 pour trouver un mois de juillet plus chaud que celui de cette année. Des températures relativement élevées mais "de saison" expliquées en partie par l’anticyclone des Açores.
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Comme l’indique Météo-France, juillet 2017 fait partie des mois de juillet les plus chauds et les plus ensoleillés que la Martinique ait connue. À la station du Lamentin-Aéroport, en remontant dans les données jusqu’en 1947, juillet 2010 a été le mois le plus chaud et devance celui de 2017.
En effet, ce mois de juillet 2017 a enregistré une moyenne de températures maximales estimées à 31,5°C contre 31,8°C en 2010. Par ailleurs, on dénombre 7 jours "chauds " où le mercure du thermomètre a dépassé les 32 degrés Celsius contre 14 jours en 2010.
Les ondes tropicales, habituellement au rendez-vous au mois de juillet, n’ont pas été très actives en termes de couvertures nuageuses et de pluies. Météo-France précise que les ondes tropicales ont souvent circulé au sud de l’arc antillais et n’ont engendré qu’un seul cyclone de faible intensité, la tempête tropicale "DON" passée du côté de Grenade. L’anticyclone des Açores est resté bien implanté sur l’Atlantique tropical, ce qui a permis à la Martinique de rester bien à l’abri des perturbations.
En effet, ce mois de juillet 2017 a enregistré une moyenne de températures maximales estimées à 31,5°C contre 31,8°C en 2010. Par ailleurs, on dénombre 7 jours "chauds " où le mercure du thermomètre a dépassé les 32 degrés Celsius contre 14 jours en 2010.
Très peu de pluie et des alizés faibles
Bien que le réchauffement climatique soit bien évidemment en cause avec ces températures exceptionnellement élevées, d’autres phénomènes naturels entrent en ligne de compte. Météo-France explique que ce mois-ci, les alizés ont soufflé moins fort qu'à l’accoutumé et ont apporté moins d’air marin frais sur les terres. Cet air marin limite habituellement la hausse des températures maximales.Les ondes tropicales, habituellement au rendez-vous au mois de juillet, n’ont pas été très actives en termes de couvertures nuageuses et de pluies. Météo-France précise que les ondes tropicales ont souvent circulé au sud de l’arc antillais et n’ont engendré qu’un seul cyclone de faible intensité, la tempête tropicale "DON" passée du côté de Grenade. L’anticyclone des Açores est resté bien implanté sur l’Atlantique tropical, ce qui a permis à la Martinique de rester bien à l’abri des perturbations.