Théonor Casérus, figure emblématique du Nord Atlantique, a été inhumé, lundi 28 septembre 2020 au cimetière de Sainte-Marie. Le danseur de "danmyé" a reçu un hommage de toutes les composantes de la tradition et du patrimoine martiniquais.
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Tanbouyés, "ti -bwaté" et danseurs ont salué (lundi 28 septembre), une dernière fois sur le parvis de l'église notre dame-de-l'Assomption de Sainte-Marie, la mémoire du "Danmiétè" Théonor Casérus.
Sa veillée s'est déroulée au salon de recueillement de la ville de Sainte-Marie, dans une atmosphère très populaire. Les danseurs se sont donnés à fond pour rendre hommage au maître Théonor, au son du tambour dans une frénésie de rythmes et de corps en mouvement.
L'homme était un expert en danmyé ou ladja, un art de combat traditionnel martiniquais né durant la période de l'esclavage.
La cérémonie religieuse en l'église Notre Dame de l'Assomption était célébrée par le prêtre Gilles Aizo. Dans son homélie, le curé a mis l'accent sur le mystère insondable de la mort et sur la vie éternelle.
Il a aussi évoqué la vie de Théonor avec des chants de toute beauté entonnés par la chorale des funérailles. Puis les tambouyés, des membres de la ronde bélè, ont rendu un hommage sur le parvis de l'édifice religieux.
Quand on évoque le nom Casérus, il sonne tradition et transmission. Sa famille est originaire de Bezaudin (Sainte-Marie). L'homme a grandi dans un quartier sous l'influence de Ti-Emile (chanteur), François dit Gwo Vikto (koumandè bèlè), Dulténor dit koki, (combattant de Danmyé).
Né en février 1930 Théonor Casérus a suivi le parcours de son père, tanbouyé, il avait aussi la passion des combats de coqs. Il a évolué dans le cocon familial avec son frère Félix et sa soeur Myrtha.
Sa veillée s'est déroulée au salon de recueillement de la ville de Sainte-Marie, dans une atmosphère très populaire. Les danseurs se sont donnés à fond pour rendre hommage au maître Théonor, au son du tambour dans une frénésie de rythmes et de corps en mouvement.
L'homme était un expert en danmyé ou ladja, un art de combat traditionnel martiniquais né durant la période de l'esclavage.
Il est tombé dans cet art en regardant évoluer les grands danseurs de l'époque. 43 ans de vie commune et de merveilleux moments. Théonor était entrepreneur de travaux puis agriculteur, mais sa passion était le "danmyié.
Un adieu poignant
La cérémonie religieuse en l'église Notre Dame de l'Assomption était célébrée par le prêtre Gilles Aizo. Dans son homélie, le curé a mis l'accent sur le mystère insondable de la mort et sur la vie éternelle.
Il a aussi évoqué la vie de Théonor avec des chants de toute beauté entonnés par la chorale des funérailles. Puis les tambouyés, des membres de la ronde bélè, ont rendu un hommage sur le parvis de l'édifice religieux.
veillée et obsèques de Théonor Casérus
Issu d'une famille ancrée dans la tradition
Quand on évoque le nom Casérus, il sonne tradition et transmission. Sa famille est originaire de Bezaudin (Sainte-Marie). L'homme a grandi dans un quartier sous l'influence de Ti-Emile (chanteur), François dit Gwo Vikto (koumandè bèlè), Dulténor dit koki, (combattant de Danmyé).
Né en février 1930 Théonor Casérus a suivi le parcours de son père, tanbouyé, il avait aussi la passion des combats de coqs. Il a évolué dans le cocon familial avec son frère Félix et sa soeur Myrtha.