Le vinyle a cette sonorité à nulle autre pareille, l’empreinte d’une histoire lointaine. D’abord le 78 tours dont il reste quelques rares exemplaires en Martinique. Michel Beroard chercheur en musique en protège quelques-uns soigneusement dans des étuis de papier marqués par le temps.
Plus de 1500 vinyles sont entassés chez lui dont ceux d’Alexandre Stellio, en passant par Garry French ou Emile Trebeau. Ce qui ne représente qu’une infime partie de la collection de ce chercheur. Des musiques de toutes sortes et surtout tant de mélodies oubliées qui renaissent sous l’aiguille d’un vieux lecteur classé au patrimoine des boîtes à musique.
45 tours, 33 tours, des disques qui ont parfois plus de 70 ans. C’est le 1er juin 1948 que le premier 33 tours a été commercialisé en France . Les Martiniquais écoutent de tout, de la variété française, de la biguine, du reggae. Dans les archives de Michel Beroard, un légendaire 45 tours de Lola Martin, enregistré il y a au moins 40 ans !
À l’arrivée du CD, beaucoup de Martiniquais se sont débarrassés de leur vinyle. Le disque dans sa pochette de carton n’est peut-être plus à la mode, mais il est devenu au fil du temps, un objet d’une grande richesse patrimoniale. Les férus de musique se battent aujourd’hui pour les sauvegarder.
Michel Beroard raconte