"L'appel de Fort de France" et ses suites au cœur d'une journée de séminaire

Par petits groupes, et en fonction de différentes thématiques, les participants échangent sous la forme d'atelier à thème. Démographie, souveraineté alimentaire, santé ou encore gouvernance, en tout six ateliers sont au programme.

Près de 160 personnes, grand public, des élus, sympathisants et socioprofessionnels, sont réunis à Rivière-Salée pour ce séminaire débat.
L’idée de cette journée, à l'initiative du Parti Progressiste Martiniquais, est de donner à tous les éléments de compréhension des enjeux de "l'appel de Fort-de-France".

Il s'agit pour nous, d'abord, d'avoir les éléments de départ, c'est pour cela qu'il y a eu trois conférences en début de séminaire avec des sociologues, politologues, mais aussi sur le lien qui existe entre les textes du parti, "discours des trois voies et des cinq libertés", "déclaration de Rivière Blanche" et "l'appel de Fort-de-France". Il y a une sorte de permanence de la réflexion au sein du Parti Progressiste Martiniquais pour structurer la responsabilité martiniquaise. Nous devons construire notre propre opinion en nous saisissant de ce qui est dit et ecrit en notre nom en disant que nous sommes d'accord ou pas d'accord ou qu'il en manque.

Alain Alfred, membre du bureau politique du PPM, interrogé par Ronan Bonnec

L'appel de Fort-de-France réclame à l'État un changement de la politique vis-à-vis des régions situées en Outre-mer. Le texte a été signé en mai 2022 par Serge Letchimy (Martinique), Ary Chalus et Guy Losbar (Guadeloupe), Gabriel Serville (Guyane), Louis Mussington (Saint-Martin), Hughette Bello (Réunion) et Ben Issa Ousseni (Mayotte).