Sur une même table d’exposition, un bougainvillier, un citronnier, un cerisier et un mancenillier sont entreposés. Il s'agit de bonsaï, l’art de cultiver des arbres pays en miniature. Le public traverse les allées comme on arpente une galerie d’art.
C'est vraiment beau. Très jolie. On n'imagine pas que l'on peut créer en miniature des arbres que l'on trouve dans la nature.
Visiteur
Pour façonner un bonsaï, il faut du temps et une certaine technique.
Sur l’estrade, quatre passionnés s’attellent à des démonstrations. Avec un fil de ligature, David Berry (président de l’association Karukera Bonzai club) enserre les branches jusqu’au tronc de l’arbre pour le façonner. La manœuvre peut paraître chirurgicale.
On passe à un moment dans le bonsaï, de l'artisanat à l'art. Là, l'on va commencer à parler d'expression, d'émotion, de sentiments. Mais avant d'en arriver là, il faut d'abord connaître les règles pour pouvoir apprendre à former son arbre.
David Berry, président du Karukéra Bonsaï Club
Des végétaux qui sont érigés en véritables compagnons de vie. Alex Bravo cultive en pot son cerisier pays depuis 13 ans. Le bonsaï a remporté un prix dans la catégorie "arbre remarquable".
C'est un arbre qui a été travaillé régulièrement, mais pas tous les jours, qui m'a fait le bonheur de fleurir juste avant l'exposition. Je pense que cela a beaucoup contribué à l'attribution du prix. La plus grande reconnaissance du bonsaï est d'avoir un arbre qui génère des émotions chez celui qui le regarde.
Alex Bravo, passionné de bonsaï
Quatre autres cultivateurs ont été récompensés sur la centaine d’œuvres exposées à l’agora de la CTM.