L'autre vision de l'écrivain Max-Auguste Dufrénot sur le créole aux Antilles francophones

Max-Auguste Dufrenot, auteur de "Syntaxe africaine des langues "créoles" des pays antillais francophones
Avec Syntaxe africaine des langues ''créoles'' des pays antillais francophones (Martinique, Guadeloupe, Guyane et Haïti), Max-Auguste Dufrénot, persiste à penser qu'il est grand temps de refuser le qualificatif de créole pour désigner nos langues spécifiques !

Martiniquais, docteur en biologie par ailleurs, Max-Auguste Dufrénot, estime que le terme créole est impropre pour désigner les langues vernaculaires de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane et d’Haïti !

Rappelant qu'il se référait initialement aux colons européens adaptés aux colonies, et par extension à la culture issue de cette situation, et progressivement, le mot a été utilisé aussi pour les langues locales !

Et, selon lui, si nos langues sont en effet, des mélanges d’idiomes français, anglais ou encore espagnols et d’expressions africaines, leurs syntaxe générale, c.à.d. leurs structurations, leurs combinaisons, sont d’ascendance africaine (notamment de l’aire géo-culturelle MINA, sur la côte dite des esclaves, en Afrique de l’Ouest).

Voici ce que Max-Auguste Dufrénot en dit dans cet entretien :