Les études scientifiques ont montré depuis longtemps comment la simple présence d'un animal peut réduire le niveau de stress et même faire augmenter dans notre corps le taux d'ocytocine autrement dit l'hormone du bien-être".
En associant l’animal et particulièrement le cheval, à une pratique de soin, l’équithérapie s’adresse à un public ayant une maladie, un handicap ou une souffrance. Elle est particulièrement recommandée pour les personnes présentant des handicaps mentaux, physiques ou sensoriels.
En Martinique, Julie Mougey à l’origine cavalière, a fait le choix d’en faire son métier. Sa formation d’équithérapeute en poche, elle exerce désormais en libérale partout sur le territoire, en fonction des demandes et des locations des clubs équestres.
Sur le site du club équestre des "miniatures de Caroline" à la pointe La Rose au Robert, chaque semaine, Julie accueille Moëyra depuis le mois d’octobre, une petite fille de 6 ans atteinte de TSA (Trouble du Spectre de l'Autisme). Pour l’équithérapeute comme pour sa maman, les effets sont indéniables sur la jeune enfant.
Les bienfaits de l’équithérapie
Destinée aux adultes, comme aux enfants, l’équithérapie, s’appuie sur le cheval comme médiateur du bien-être. Il instaure une communication sensorielle et permet, avec le travail du thérapeute, un développement cognitif.
Les séances (45 minutes et 1h) sont adaptées en fonction des attentes et objectifs fixés par l’entourage familial et l’équipe de soignants.
Ces effets psychologiques ou physiques peuvent être multiples. On peut citer entre autres :
- Amélioration de l'équilibre et de la tonicité musculaire
- Le développement de la coordination et de la dextérité motrice
- La Réduction du niveau de stress, la prise de Confiance en soi
- Aide à la communication et aux interactions sociales.