Le gouvernement donne une nouvelle impulsion au plan "Séisme Antilles". Au conseil des ministres du mercredi 27 juillet l’État prévoit de mobiliser 450 millions d’euros pour la période 2016-2020. Il s’agit d’accélérer la réalisation des travaux et de renforcer la prévention du risque sismique.
Devant l’importance des travaux à conduire, le rythme d’avancement des opérations de confortement parasismique est amplifié. Ségolène Royal la ministre de l’Environnement, George Pau-Langevin la ministre des Outre-mer ont annoncé ce mercredi 27 juillet, lors du conseil des ministres, le lancement de la deuxième phase du "plan Séisme Antilles ". L'État a souhaité donner une nouvelle impulsion au plan Séismes Antilles. Il s’agit d’accélérer la réalisation des travaux et de renforcer la prévention du risque sismique aux Antilles, en étroite concertation avec les collectivités territoriales des Antilles et les acteurs de la prévention du risque sismique.
La concertation déjà bien engagée avec les collectivités concernées va se poursuivre sous le pilotage des Préfets, de façon à finaliser dans les toutes prochaines semaines les objectifs et les financements complémentaires à ceux de l’État, notamment les fonds européens et ceux des collectivités territoriales.
Le plan Séisme Antilles lancé en 2007 vise à conforter les bâtiments face au risques sismiques, et prévoit également des mesures d'éducation au risque, de formation professionnelle, de sensibilisation et de préparation à la gestion de crise. Entre 2007 et 2015, l’État a contribué à hauteur de 350 M€ à la construction et à la réhabilitation de logements sociaux, d’établissements de santé et de centres de gestion de crise aux normes sismiques, en mobilisant ses crédits budgétaires ainsi que le fonds de prévention des risques naturels majeurs.
L’axe majeur du plan séisme Antilles reste la réduction de la vulnérabilité du bâti, et en particulier du bâti existant.
Le bâti privé comprend le bâti des établissements industriels, des établissements d'enseignement privé, le logement privé, ainsi que des bâtiments d'entreprises, d'établissements commerciaux (hôtels, restaurants, centres commerciaux...), de centres culturels, des centres de loisirs ou de sports, etc. Le coût global des travaux n'est pas évalué précisément mais pourrait être de l'ordre de 5 à 6 milliards d'euros.
Selon le plan Séisme Antilles 2016-2020 l'information et la sensibilisation générale au risque sismique et l'éducation aux risques méritent d'être poursuivies, et en premier lieu les actions d’information réglementaire sur les risques incombant aux préfets, aux maires et à certains exploitants. Les actions spécifiques à la prévention du risque sismique, notamment par la réduction de la vulnérabilité du bâti, nécessitent d’être poursuivies, en partenariat avec les acteurs concernés (collectivités territoriales, organismes scientifiques, SDIS, rectorats, associations,…).
Il s’agit de cibler ces actions sur les missions de chacun et de responsabiliser la population, et notamment les maîtres d’ouvrage, dans le but de les inciter à réduire de manière concrète le risque lié à leur patrimoine, dans la mesure de leurs moyens, en particulier par des choix d’investissements adaptés.
En continuité avec les travaux réalisés, des champs scientifiques restent à approfondir pour améliorer la connaissance de l’aléa, de la vulnérabilité et du risque sismique aux Antilles : identification et caractérisation des failles actives, prédiction du mouvement sismique. L’amélioration de la connaissance et de la détection des séismes requiert la poursuite et la modernisation des réseaux de surveillance sismique, qui contribuent également au système de détection des tsunamis.
Les Antilles françaises sont très exposées au risque sismique et ne sont pas à l'abri d'un séisme majeur tel que celui du 12 janvier 2010 en Haïti. Il est donc indispensable d’agir pour protéger la population et réduire la vulnérabilité des territoires exposés.
Le confortement parasismique s'impose
Pour la période 2016-2020, l’État prévoit ainsi de mobiliser 450 millions d’euros, soit une augmentation de 30 % par rapport à la première phase du plan séisme Antilles. Ces crédits seront mobilisés prioritairement pour les travaux de confortement ou de reconstruction des bâtiments les plus exposés aux risques.La concertation déjà bien engagée avec les collectivités concernées va se poursuivre sous le pilotage des Préfets, de façon à finaliser dans les toutes prochaines semaines les objectifs et les financements complémentaires à ceux de l’État, notamment les fonds européens et ceux des collectivités territoriales.
Le plan Séisme Antilles lancé en 2007 vise à conforter les bâtiments face au risques sismiques, et prévoit également des mesures d'éducation au risque, de formation professionnelle, de sensibilisation et de préparation à la gestion de crise. Entre 2007 et 2015, l’État a contribué à hauteur de 350 M€ à la construction et à la réhabilitation de logements sociaux, d’établissements de santé et de centres de gestion de crise aux normes sismiques, en mobilisant ses crédits budgétaires ainsi que le fonds de prévention des risques naturels majeurs.
Les axes de travail
L’axe majeur du plan séisme Antilles reste la réduction de la vulnérabilité du bâti, et en particulier du bâti existant.
Le bâti privé comprend le bâti des établissements industriels, des établissements d'enseignement privé, le logement privé, ainsi que des bâtiments d'entreprises, d'établissements commerciaux (hôtels, restaurants, centres commerciaux...), de centres culturels, des centres de loisirs ou de sports, etc. Le coût global des travaux n'est pas évalué précisément mais pourrait être de l'ordre de 5 à 6 milliards d'euros.Selon le plan Séisme Antilles 2016-2020 l'information et la sensibilisation générale au risque sismique et l'éducation aux risques méritent d'être poursuivies, et en premier lieu les actions d’information réglementaire sur les risques incombant aux préfets, aux maires et à certains exploitants. Les actions spécifiques à la prévention du risque sismique, notamment par la réduction de la vulnérabilité du bâti, nécessitent d’être poursuivies, en partenariat avec les acteurs concernés (collectivités territoriales, organismes scientifiques, SDIS, rectorats, associations,…).
Il s’agit de cibler ces actions sur les missions de chacun et de responsabiliser la population, et notamment les maîtres d’ouvrage, dans le but de les inciter à réduire de manière concrète le risque lié à leur patrimoine, dans la mesure de leurs moyens, en particulier par des choix d’investissements adaptés.
En continuité avec les travaux réalisés, des champs scientifiques restent à approfondir pour améliorer la connaissance de l’aléa, de la vulnérabilité et du risque sismique aux Antilles : identification et caractérisation des failles actives, prédiction du mouvement sismique. L’amélioration de la connaissance et de la détection des séismes requiert la poursuite et la modernisation des réseaux de surveillance sismique, qui contribuent également au système de détection des tsunamis.
Les Antilles françaises sont très exposées au risque sismique et ne sont pas à l'abri d'un séisme majeur tel que celui du 12 janvier 2010 en Haïti. Il est donc indispensable d’agir pour protéger la population et réduire la vulnérabilité des territoires exposés.