Après avoir lancé en 2020, un appel solennel au déconfinement des consciences, le sociologue martiniquais, Pierre Pastel, estime en 2021, que l’avenir pour une concorde sociétale ne peut se construire sans une bienveillance universelle basée sur l’amour de soi et des autres.
Le sociologue Pierre Pastel a suivi la commémoration de l'abolition de l'esclavage dans son pays natal.
Pour le sociologue martiniquais, le geste mémoriel est fondamental pour une reconstruction à condition de trouver les bons actes. il précise que ceux-ci doivent maintenir les valeurs à la fois symboliques, pratiques et éducationnelles.
Une analyse permanente qui pointe du doigt les effets de l’esclavage
Pierre Pastel énumère les méfaits de l’esclavage et les atrocités subies : la dignité bafouée, des dizaines de millions de déportés, des êtres vendus, flagellés, assassinés, violés, privés de noms.
Le sociologue met en garde les citoyens afin que les gestes commémoratifs politiques ne constituent point, des injures aux blessures toujours sanguinolentes.
Voir interview Pierre Pastel, sociologue.
Le conditionnement des consciences des sociétés esclavagistes d’hier et les nouveaux pilleurs d’aujourd’hui font partie de l’actualité. L'auteur propose une méditation invitant à une nécessaire transcendance.
Pendant une longue période de notre histoire il a semblé utile, voire essentiel à l’occident, de traquer, voler, tuer, déshumaniser, violer durant plus de 400 ans durant, d’autres êtres humains. Pour assoir une telle pratique, il a fallu légiférer.
La construction du vivre ensemble
Le sociologue ne passe pas par quatre chemins pour changer le cours des choses. C'est tout un ensemble regroupant la puissance de l’amour infini, accompagnée par des actes positifs, l’amitié, l’empathie, la courtoisie, le respect, la solidarité locale, internationale, le partage égal, sans distinction de races.
Pour Pierre Pastel, ce projet s’inscrit dans le cadre de la bienveillance universelle.