Les récentes observations indiquent que les côtes habituellement exposées ont subi des échouements faibles et réguliers. Cependant, l'Atlantique demeure chargé en sargasses, avec de nombreux bancs évoluant encore à l'Est et au Sud de la Martinique.
Quelques détections ont été notées au large de la Dominique. Ces radeaux sont poussés par de puissantes dérives du sud qui devraient les évacuer en direction du nord de l'arc antillais.
Exposition des côtes martiniquaises
Les côtes martiniquaises, particulièrement celles du nord Atlantique, sont concernées par l'exposition aux sargasses.
Pour l'instant, seuls quelques radeaux isolés pourrait toucher le littoral allant de Frégate Est à Sainte-Anne. Il n'y a pas de détections dans le canal, malgré la couverture nuageuse, qui pourraient impacter le littoral sud, comme le Diamant, au cours des quatre prochains jours.
Malgré cette accalmie passagère, le risque demeure modéré sur cette période. La côte caraïbe est peu exposée, les radeaux d’algues frôlent les côtes sans s'y accrocher. Seule la côte du Diamant sera concernée. Le relief de la côte diamantinoise fait barrage et protège les rivages du centre et du nord caraïbes des radeaux venant du sud de l’Atlantique.
Prévisions d'échouements
Des échouements sont à prévoir pour les deux prochaines semaines. Les sargasses, présentes en nombre à proximité des îles de l'arc antillais, pourraient être propulsées au gré des courants tourbillonnants (gyres) vers les côtes des îles. De nombreux filaments à l'est de la Barbade pourraient être repris dans le courant sud des Antilles et réalimenter les vagues d'échouement au cours des prochaines semaines.
Environ 24 millions de m3 de sargasses échouées ont été constatés l'an dernier sur l’ensemble des côtes du bassin atlantique. La prolifération des algues est un enjeu de santé publique pour les populations qui vivent avec depuis maintenant 12 ans.