Selon la Première ministre de Barbade, Mia Mottley, la criminalité, le changement climatique, l’accès aux soins et les obstacles qui empêchent l'accès aux financements internationaux continuent d'handicaper le développement de la Caraïbe.
On a pu apporter beaucoup d'aide à nos habitants pour qu'ils puissent sortir de la pauvreté, mais la précarité est sous-jacente dans toutes nos sociétés. L’environnement global actuel menace à nouveau d'enfoncer beaucoup de nos pays dans les crises sociales dont on avait pensé avoir tourner la page.
Mia Mottley, Première ministre de Barbade
Le représentant du Programme des Nations Unies pour le développement, le PNUD, a confirmé les propos de cette dernière.
Nous vivons dans une époque de bouleversements. Les conflits sont de retour. Les populations sont déplacées. Il y a de plus en plus de réfugiés et encore plus de souffrance. On n’a pas vu ça depuis des décennies.
Achim Steiner, administrateur du PNUD (Programme des Nations-unies pour le développement)
Aujourd’hui la Caraïbe et l'Amerique latine affichent le taux d’homicide par habitant le plus élevé au monde alors que la région n’est pas en état de guerre.
Depuis 50 ans, les pays indépendants de la Caraïbe ont dû lutter seuls pour surmonter le niveau de sous-développement. Les prêts de financement consentis à des conditions favorables ne sont plus disponibles.
La situation est critique. On a toujours eu besoin de financements pour le développement de nos sociétés, maintenant il faut rajouter le problème d’adaptation climatique parce que notre environnement est devenu une menace pour la survie de nos peuples.
Mia Mottley, Première ministre de Barbade
Les délégations de plus de 20 pays de la Caraïbe et d’Amérique latine ont participé au forum. Tous ont tenté d’identifier les méthodes innovatrices pour pouvoir avancer le développement humain et bâtir de la résilience aux problèmes financiers et climatiques.