Le virus de la danse lui est transmis à l’âge de six ans par sa mère passionnée de cette discipline, qui inscrit ses 3 filles au cours de moderne jazz. La voilà embarquée dans cette aventure, elle et ses sœurs jusqu’à l’âge de 11 ans.
Elle travaille avec Elie Mariapin mais aussi avec le célèbre Américain Ronnie Aul. Après quelques années, la structure est fermée. Livity reste sans pratiquer durant 5 ans. Quand elle rencontre et découvre Thierry Criard à la MJC de Floréal à Fort-de-France.
Diplôme en poche
Livia est convaincue de son avenir par la danse. Malheureusement, il n'y a pas de conservatoire, ni d’école décernant un diplôme d’Etat en Martinique. À l’international les prix sont fastidieux.
Dame chance lui sourit, elle est informée par Thierry Criard de l’ouverture d'une école professionnelle en Guadeloupe. Malgré deux mois de retard, les responsables acceptent de l’auditionner. Elle part à l’aventure sans être sûre d'être admise et encore moins comment payer ses cours.
Dans un premier temps, elle tient son pari grâce à ses parents et ses économies. La Région et le Conseil Général (ex-structures avant la CTM), accordent une bourse pour son développement artistique.
Danseuse, professeure et chorégraphe
Après l'obtention de son diplôme d'Etat en 2004, elle a la chance de réaliser un remplacement au Sermac (Service Municipal d'Action Culturelle). Elle propose par la suite un travail sur les danses urbaines. L'adhésion est totale. L’atelier ne désemplit pas.
Livia a aujourd'hui trois casquettes. En tant que danseuse, elle s'exprime en mouvement et peut exprimer des choses qu'elle ne peut pas dire avec des mots. En tant que chorégraphe, elle met en scène les mouvements et les expressions. Et tant que professeure, elle assure la formation et la transmission de cette discipline.