La première semaine nationale de la dénutrition (jusqu’au 19 novembre 2020), est l’occasion de donner un coup de projecteur sur cette "maladie qui tue en silence", majoritairement les personnes âgées selon le collectif constitué contre cette pathologie.
Depuis le 12 novembre 2020 (et jusqu’au 19 du mois), le ministère de la santé a confié au collectif de lutte contre la dénutrition, l’organisation de la première semaine nationale consacrée à cet "état pathologique se caractérisant par un déséquilibre de la balance énergétique".
Selon ce collectif dont l’objectif est de prévenir, dépister et prendre en charge les personnes souffrant de dénutrition, cette maladie a des conséquences multiples.
Selon les chiffres du collectif de lutte contre la dénutrition, 2 millions de personnes seraient touchées dans toute la France, dont 270 000 dans les EHPAD (Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) et 400 000 personnes âgées à domicile.
Les situations à risques concernent "la personne âgée qui n’a plus la force de faire ses courses et la cuisine, le malade traité pour un cancer qui ne mange pas assez à cause des nausées", mais également "un enfant atteint de la mucoviscidose, épuisé, qui perd l’envie de manger" ou encore "un patient atteint de la maladie d’Alzheimer qui oublie de s’alimenter".
Depuis sa création en 2016, le collectif (qui regroupe des professionnels de santé, des associations de patients, des élus, des acteurs de l’économie sociale et solidaire et de la société civile), a formulé 14 propositions pour lutter contre la dénutrition. Le groupe préconise entre autres, de repenser l’offre nutritionnelle pour les malades et les aînés ainsi que l’organisation des repas dans les établissements spécialisés. La promotion de l’activité physique et un dépistage précoce de la dénutrition pour mieux comprendre les causes afin de les anticiper, sont également recommandés aux pouvoirs.
Jusqu’au 19 novembre 2020, des actions de sensibilisation, d’information et de dépistage sont proposées par les professionnels de la nutrition et dans les hôpitaux de Martinique.
Les patients atteints de dénutrition souffrent d’une déficience immunitaire aigüe qui peut conduire à de nouvelles infections, à d’autres complications et parfois à la mort.
Conséquences de la dénutrition
Selon ce collectif dont l’objectif est de prévenir, dépister et prendre en charge les personnes souffrant de dénutrition, cette maladie a des conséquences multiples.
- Infections,
- risque de chute,
- fonte de la masse musculaire,
- retentissement psychique et relationnel,
- altération des différentes fonctions physiologiques essentielles (musculaire, immunitaire, cicatrisation),
- la mort, quand la perte de masse protéïque excède 50%.
Une perte de poids anormale peut être considérée comme un signe d’alerte et doit être rapidement signalée à son médecin traitant, qui pourrait alors diagnostiquer une dénutrition.
Le public le plus à risque c'est celui des seniors, mais il n’y a pas d’âge pour souffrir de cette maladie, laquelle est mal connue des particuliers et des professionnels de la santé, car un petit enfant peut également en souffrir.
Selon les chiffres du collectif de lutte contre la dénutrition, 2 millions de personnes seraient touchées dans toute la France, dont 270 000 dans les EHPAD (Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) et 400 000 personnes âgées à domicile.
Les personnes âgées plus exposées
Les situations à risques concernent "la personne âgée qui n’a plus la force de faire ses courses et la cuisine, le malade traité pour un cancer qui ne mange pas assez à cause des nausées", mais également "un enfant atteint de la mucoviscidose, épuisé, qui perd l’envie de manger" ou encore "un patient atteint de la maladie d’Alzheimer qui oublie de s’alimenter".
Depuis sa création en 2016, le collectif (qui regroupe des professionnels de santé, des associations de patients, des élus, des acteurs de l’économie sociale et solidaire et de la société civile), a formulé 14 propositions pour lutter contre la dénutrition. Le groupe préconise entre autres, de repenser l’offre nutritionnelle pour les malades et les aînés ainsi que l’organisation des repas dans les établissements spécialisés. La promotion de l’activité physique et un dépistage précoce de la dénutrition pour mieux comprendre les causes afin de les anticiper, sont également recommandés aux pouvoirs.
Jusqu’au 19 novembre 2020, des actions de sensibilisation, d’information et de dépistage sont proposées par les professionnels de la nutrition et dans les hôpitaux de Martinique.