Le 23 août 2024, Kamala Harris, vice-présidente des Etats-Unis, accepte la nomination officielle du Parti démocrate et devient candidate à la présidence.
Aujourd’hui, les médias américains veulent savoir plus sur ses origines jamaïcaines. Des équipes ont été réparties à Brown’s Town dans la paroisse de Sainte-Anne au nord de la Jamaïque pour interviewer les cousins et les oncles de Kamala Harris.
Son père, Donald Harris, un économiste retraité de l’Université de Stanford, âgé aujourd’hui de 85 ans, a émigré de cette paroisse pour poursuivre ses études à l’étranger.
Kamala et sa sœur ont passé plusieurs vacances scolaires au sein de la famille de leur père à la Jamaïque.
Aux Etats-Unis, la diaspora caribéenne qui constitue 4% de la population américaine se mobilise en faveur de Kamala Harris.
À Chicago, lieu de la convention du parti des démocrates, les musiciens, restaurateurs et activistes d’origine jamaïcaine ont démarré une initiative pour enregistrer les personnes éligibles sur les listes électorales.
D’autres ont utilisé leurs téléphones pour passer des centaines d’appels afin d’obtenir des intentions de vote et pour lever les fonds pour le financement de la campagne de Kamala Harris.
Marlon Hill, un avocat originaire de la Jamaïque, encourage la diaspora à voter pour Kamala Harris.
C’est la même dynamique à New York où se trouve l’une des plus grandes concentrations d’habitants originaires de la Caraïbe.
En Floride, où habitent 40% des migrants venant de toute la Caraïbe, on a constaté une augmentation du nombre de personnes qui s’inscrivent sur les listes électorales depuis la nomination de Kamala Harris.
La communauté haïtienne de Floride organise les évènements de soutien pour Kamala Harris.
Dans l'espace de 3 heures, pendant une réunion virtuelle, l'organisation appelée Win with Black Women, La victoire avec les femmes noires, a levé près d'1,5 millions d'euros pour la campagne de Kamala Harris.
Les dirigeants de la région ne s'expriment pas
Les dirigeants des pays de la Caraïbe n’ont pas fait de déclaration concernant la campagne présidentielle aux Etats-Unis.
Les gouvernements de la Caraïbe seront obligés de travailler avec le président élu par les électeurs des Etats-Unis que ce soit Donald Trump ou Kamala Harris.